Mon patch avance

Mon patch avance…

Patch du petit peuple
Ouvrage doux d’une suite de petits personnages.
Rassurés, ils avancent vers ce refuge en construction
Tenir la barrière et ouvrir la porte,
Entrer enfin pour se reposer un peu.

Maison assez grande à première vue, murs et toit solides apparemment.
Ouvriront-ils la fenêtre à l’étage pour admirer le paysage de là-haut ?
Tenir l’endroit en ordre pour pouvoir y revenir c’est l’important, car
Ici tout est joli aux motifs colorés et propre et engageant
Facile d’accès, pratique et accueillant

J’ai juste levé le nez pour répondre au projet des Bottes rouges et à 52-2020 de Ma’ puis suis repartie conter mon petit peuple et compter… mes points et les blocs… si je veux que mon patch avance.

Chaussons BB bleus

Ces chaussons BB bleus ne sont ici confectionnés qu’avec des restes de fils à tricoter,

Commencés d’abord par la semelle au point mousse,
Hérissés ensuite en jersey après un bourrelet de bord de semelle.
Au début, monter 35 mailles avec des aiguilles n°3, et continuer au point mousse
Une série de huit rangs avec quatre augmentations sur les rangs impairs
Suivant cette règle : aux extrémités de rang et autour de la maille centrale.
Suit ensuite un bourrelet de 6 rangs en jersey, et pour le corps du chausson
On tricote d’abord 8 rangs en jersey puis 8 diminutions de 2 m tous les 2 rangs,
Naturellement autour de la maille centrale, et il reste 35 mailles.
Stopper après avoir tricoter encore 8 rangs en jersey. Tricoter un autre chausson.

Pour il était 7 fois Noël chez Chicki Poo et Samarian quand elles disent qu’aujourd’hui on est créatif au chalet, il n’y avait qu’à ouvrir le placard à paillettes, on sort les peintures, la colle, il n’y a plus qu’à faire marcher votre imagination,

(ben oui, mais dans mes placards et malles il n’y a presque que des fils à tricoter et des tissus… alors j’ai sélectionné quelques bouts de fil pour tricoter ces chaussons BB bleus)

et pour le grand défi de Noël éco-responsable sur une idée de Stella mes petites créations.

Adieu chère amie

Adieu chère amie


Bien sûr, maintenant que tu n’es plus là,
Résilience, rebondir… tu nous y aideras,
Il nous reste tant de bons souvenirs
Guère d’entre nous n’ont pas croisé ton sourire
Il nous réchauffait, nous portait,
Tu nous dynamisais avec tes nouvelles idées,
Tu étais toujours prête, avec un cœur énorme,
Et tu l’as usé, tu nous as laissés, l’atelier est triste.

Fabriquer une marionnette

Ingrédients pour passer de bonnes vacances, fabriquer une marionnette et profiter de la vie.

Mémé, pourquoi doit-on faire la sieste ?
Alors, on n’est pas obligé de dormir
Rarement, mais là je pense à rien
Ici, en vacances, pleuvra-t-il demain ?
Oh des mots comme ça, je dois pas les dire
Non, jamais « hop ton père »
N’empêche que ça ressemble à « N’ta mère »
Et pourra-t-on avoir de la glace au dessert ?
Trop de temps à discuter ! je réponds et toi, tu contestes.
Tricotes-tu, Mémé,ou fais-tu la sieste toi-aussi ?
Et diras-tu à mes parents que j’ai été sage et gentil ?

Tranche de vie pour acrostiche, prendre le temps de profiter de la vie et fabriquer une marionnette.

Journée mondiale du tricot

Pour la journée mondiale du tricot 2019

J’aurai fini ma paire de gants pour ce jour peu ordinaire.
On a préparé du matériel plus qu’il n’en faut avec
Une énorme envie de partager et de créer ensemble.
Recyclage et démonstrations sont au programme.
N’hésitez pas à venir nous rejoindre,
En n’oubliant pas vos aiguilles et vos bouts de laines,
Et invitez vos voisines et vos amies.
Même si vous n’avez jamais tenu une aiguille,
On vous montrera avec plaisir et patience,
N’abandonnez pas, poussez notre porte,
D’ailleurs, on sera peut-être en extérieur,
Il fera beau ce jour là car le soleil brillera dans nos cœurs.
Aux quatre coins de la France et de la planète
Les journées du tricot se dérouleront en juin,
En semaine et week-ends
Dans une ambiance de folie.
Un échantillon de ce qui est facile à réaliser est prêt, on a
Tricoté des fleurs de toutes sortes pour faire des broches
Rares et rigolotes assorties à votre tenue du moment.
Il ne faut pas cent grammes de laine pour cette paire de gants et
Comme elle vous ira bien, vous serez tenté d’en faire une
Ou deux autres pour ceux qui vous aiment ou qui en auraient
Tellement besoin ou envie pour l’hiver prochain.

Palette et Plume d’expression fragile

Palette et Plume d’expression fragile

Pour nourrir l’âne, on devait aller chercher le foin,
Alors on a marché longtemps, pourtant ce n’était pas loin.
Là dans l’air brûlant de l’après-midi, elle a perdu ses escarpins,
Et les moustiques dansaient avec les maringouins,
Tourbillonnaient et nous piquaient avec soin sans besoin,
Tant et si bien qu’on a fini par arriver chez les pingouins.
Enfin, on vit leurs œufs.

Elle les a peints de couleurs vives, fallait voir ses frusques.
Trop pressée, elle faisait des mouvements brusques,
Puis se grattait la tête, mettait ses cheveux en lambrusques,
Lentement elle se grimait la face comme chez les étrusques,
Une envie soudaine de se donner un air de mollusque !?
Magnifique Apolline que rien n’offusque
Et n’émeut, ou juste un peu.

D’ailleurs il faudra la convaincre et qu’on l’emmène
Effectivement dans cette maison spéciale pour schizophrènes
Xénélasie exigée de ce monde par de méchantes graines.
Patiemment on en a déjà parlé de sa dégaine et de cette gêne
Ressentie, rarement appréciée de certains par dizaines.
Elle paraît prendre ces remarques comme une rengaine,
Semble se jouer de tout ce qui se dit autour de ça, l’inhumaine.
Seulement le jour viendra, elle sait, en est certaine,
Ici, avec les gens qui l’aiment, elle se sent forte comme un chêne
Oublie qu’elle n’est pas reine dans son domaine,
Nargue d’un pied de nez et fait un vœu.

Faut pas croire, elle se battra, se démènera l’énergumène.
Rien ne sera facile, faudra peut-être demander de l’aide urbaine.
A moins que… j’ai une idée ! aucune n’est vaine.
Gauchement, mais rapidement je lui tricoterai une mitaine
Illico elle l’enfilera voulant ressembler à Philomène
Lèvera la main et prendra, encore une fois, son air froid qui m’enchifrène,
En attendant, on ne fait pas toujours ce qu’on veut.

C’est ma participation à L’agenda Ironique de mai proposé et hébergé cette fois-ci chez Palette d’expressions et la Plume Fragile au rythme résonnant des mots perdus et retrouvés, imposés pas facile à placer avec une certaine idée d’Apollinaire, mais là on fait ce qu’on peut !

Mon tricot du moment#4

Mon tricot du moment#4 pour ma poulette

Ma poulette est la plus jeune de mes tout-petits
Oh ! elle a eu son lot de brassières et de chaussons tricotés à sa
Naissance. Elle ne manque ni de pulls ni de gilets, mais
Trois numéros la précèdent en deux ans et demi, et il faut se
Rendre à l’évidence, elle hérite des tricots des plus grands.
Ils sont encore en bon état et n’ont perdu ni leur
Couleurs, ni leurs formes, ils lui vont bien.
On les personnalise en changeant les boutons,
Tous ou partie, ou en brodant quelques fleurs sur les
Devants ou l’encolure pour leur donner
Un air plus féminin…
Mais là, j’avais envie de tricoter juste pour elle, j’ai marié deux
Onctueux fils de coton comme sa peau douce,
Mercerisé, soyeux,
Et tendre, de couleur rose comme les fleurs du
Néflier qui s’épanouissent au jardin. J’essaie la
Technique top down avec un raglan ajouré.

Patience active

Patience active

Parce que j’avais sûrement des ouvrages plus urgents
A confectionner, j’avais oublié ce gilet au fond d’un sac à
Tricot. Et quand j’ai repris à nouveau ce travail en mains,
Il se passa quelque chose d’extraordinaire, la laine était douce
Et les mailles courraient sur les aiguilles…
N’empêche que j’ai ressenti le besoin d’en parler,
Causant de tout ça et couchant des mots ici m’a fait du bien,
Et j’ai même mené à bout d’autres ouvrages en parallèle
Avec ce boulet toujours posé très près de moi et bien visible,
Chauffant mes genoux tant les morceaux sont larges et longs,
Tricotant des soirs et des matins, presque sans relâche…
Il est quasiment terminé aujourd’hui, je
Viens de remonter les mailles pour l’encolure
Et je coudrai une fermeture éclair sur le devant.

Patience active. J’ai écrit ces mots il y a quelques jours. Simplement. Je pensais qu’il était bon d’en parler. Et Jo m’avait encouragée par ces deux mots et sa définition positive. Merci, boulet est beau et va très bien.

Le boulet

Le boulet


Les ouvrages sont ainsi, certains traînent dans les paniers
Et tardent à être terminés.
Bien que la couleur plaise énormément,
Ou que le fil soit de bonne qualité,
Une non-envie de continuer s’installe et dure…
Le tricot devient boulet, est laissé de côté,
Enfoui dans un sac profond, et oublié,
Tandis que les jours passent et les saisons reviennent…

Je viens d’ouvrir le sac et de ressortir le seul morceau… ah oui, en effet, je n’étais pas allée bien loin. Un dos, même pas fini !
Et finalement je me suis attelée, ai mesuré à nouveau et commencé les devants de ce gilet, oui oui ensemble, avec quelques rais de côtes sur le côté presque sous les bras, pour « donner de l’aisance », et aujourd’hui, je fais les manches en demi-raglan.
Je souris, car je ne suis pas la seule à avoir des boulets dans mes sacs, voyez.

Poisson d’avril

Poisson d’avril

Patchwork en courte-pointe
Ouvrir les yeux en gardant les paupières jointes
Insaisissable fretin à portée de patte
Scruter avec patience et prévoir sans hâte
Slalomer et jouer dans les rais de lumière
Onduler du regard sans bouger du derrière
Nager dans les plantes, ne pas mourir et sortir
Doucement, immobiles, se préparer à bondir
Attentifs aux trois chats, et libres maintenant
Vifs et joueurs croyant tenir en prenant
Rage et efforts leur font perdre couleurs
Ils sont rouges de colère, peut-être bleus de peur
La vie peut être belle mais pas toujours facile.

Une courte-pointe réalisée pour un défi géométrique… et pour une de mes filles.

Une nouvelle envie de patch

Une nouvelle envie de patch parcourt mes bras et mes mains,

Une envie très forte…
N’écoutant plus que ce frémissement jusqu’aux bouts de mes doigts,
Et parce que mes ouvrages tricotés étaient presque terminés, mon regard
Ne se baladait qu’entre mes ciseaux et mes boites à tissus.
Oh, bien sûr, il manquait encore quelques points ça et là,
Un petit rien, pas grand chose. Surtout que j’en avais reçu d’autres (des tissus, pardi) qui
Viendraient faire déborder les tiroirs et les armoires, il fallait agir…
Et c’est ce que j’ai fait ! J’avais déjà plusieurs idées, et ce bloc était facile à réaliser.
Le tourniquet, c’est comme ça que je nommais ce dessin,
Le carré partagé en deux à l’horizontal, en vertical
Et par ses diagonales,
Et tous ces traits formaient une étoile en son centre
N’empêche qu’il ne suffisait que de deux couleurs pour assembler et
Voir les coloris tourniquer. Alors j’ai taillé…
Il ventait ce jour-là, comme d’habitude sûrement,
Et ça me plaisait de faire virevolter mes tissus
De toutes sortes, unis, à fleurs ou à motifs,
Et des rayures ou des carreaux. Alors j’ai assemblé…
Pour la plupart, ce sont des récupérations de chemises ou
Anciens tabliers ou nappes et rideaux…
Tous lavés, et relavés, ils ne perdront pas leurs
Couleurs, et ne déteindront plus. Et j’ai cousu pendant des
Heures… pour en faire le dessus d’une courte-pointe.

Il fallait créer des événements

J’avais intitulé ça, la JMBP. Puisqu’il fallait créer des événements, allons-y !

Journée mondiale du bouquet et patchwork – édition 2019.
On allait donc passer tout un après-midi et une soirée à bricoler.
Un début d’année à l’atelier Patchwork pour assembler des initiales en tissus
Réunit pas moins de douze lettres pour une banderole sur fond rouge.
Ne manquant pas d’idées, Marianne proposa de confectionner des bouquets
Euh oui, mais de quelles fleurs disposerons-nous en début du mois de mars ?
En regardant bien, les premières fleurs sur un lit de mousse allaient faire l’affaire
Mêlées à quelques brindilles et de belles branches récoltées au cours des randos.
On a donc glané tout ce qui était à notre portée pour le jour J
N’oubliant pas les récipients de toutes sortes et mousses pique-fleurs
Décidées à rendre cette journée la plus ensoleillée possible.
Il faisait d’ailleurs très beau ce jour-là dehors
Alors, dès le matin, chacune confectionna quelques gâteaux
Les visiteurs allaient être nombreux
Et le goûter improvisé serait apprécié.
Dès le début d’après-midi, l’accrochage des ouvrages textiles commença,
Une table fut mise à disposition de l’étalage des brassées de fleurs et de brindilles.
Bientôt tout fut prêt pour l’ouverture des portes.
On est venu en curieux, d’abord, puis
Une grande partie des visiteurs s’est laissée prendre au jeu,
Quelque soit l’activité, les gens riaient.
Une table fut réservée aux joueurs de cartes, pourquoi pas,
Et deux autres à la distribution du goûter,
Tant et si bien qu’une cinquantaine de bouquets ornaient les tables
Et d’autres se sont mis à chanter et fredonner,
Tous semblaient heureux.
Danser avec le pantin fabriqué aux Thursdays Fiber n’était pas
Une chose facile. Il fallait savoir le tenir
Puis enfiler ces drôles de chaussons, et
Arriver à se coller à lui pour faire un couple et
Tenter quelques pas, en harmonie.
C’est comme ça qu’on a mis la musique !
He oui, ça faisait plus festif.
Waouh, je n’aurais pas cru que la journée fut aussi belle.
On a laissé les bouquets à admirer pour ceux qui n’avaient pas pu venir,
Ramassé et rangé le reste, en pensant déjà à une prochaine fois.
Kiffer, ça pour sûr que c’était réussi !

Respecter les traditions

C’est qu’elle avait passé sa vie sans suivre les habitudes ni respecter les traditions de la vallée…
Hop, aujourd’hui encore elle décidait sans hésiter et bourra sa nuisette dans un coin de valise.
Après les noirs tréfonds de la loose qu’elle avait connue suite aux assises
N’oubliant pas l’abonnement au trente-sixième du quai des orfèvres qu’elle avait eu
Désormais elle allait aspirer la vie qui lui restait, musarder sans doute, respirer un peu plus
Et effacer de sa tête cet envers du décor. Une arnaque encore ? ou une arcane enfin !
La main gauche rajusta sa bretelle et la droite glissa dans sa poche de tablier, sans s’affoler.
Elle chercha, farfouilla et trouva une fève. Elle la tint. Une envie de sucré lui vint soudain.
Une caresse en passant sur un tarabiscot qu’elle avait toujours vu là
Ronronnant comme un chat et savourant déjà les crêpes qu’elle ferait ce soir loin du froid.

Cet acrostiche et une grosse envie de crêpes pour répondre aux Cahiers d’Emilie et Plumes d’Asphodèle sur un thème choisi et des mots proposés.

La recette de la jumeleine

La recette de la jumeleine

La recette de la jumeleine

La vraie recette, je doute que quelqu’un la connaisse réellement bientôt…
Ah il y a bien celle de la rouste, qu’on reçoit un peu trop vite pour l’avoir goûtée trop tôt.
Rares sont ceux qui oseront parler des lilas, des « je t’aime » et des frites chez Eugène
Et bien là, ça vaut le cinéma en semaine car je vous parlerai de mes jumeleins et jumeleine.
C’est pas que je sois spécialiste, ai creusé la chose, non, ils m’ont été offerts par la vie,
Et ça n’a rien à voir avec la laine, bien que ce soit doux et le plus gros de mes penchants.
Tout est venu subitement, c’était l’année de mes soixante ans,
Trente ans s’étaient écoulés depuis ma primiparentalité assouvie et suivie.
En cette année donc, mes aînées eurent alors la même idée,
Deux d’entre elles, à six mois d’intervalles, commandèrent un bébé
Et deux ans plus tard, leur vint la même envie.
Juste qu’en première cavale le cadeau de la vie m’offrit deux cousins jumeleins,
Une seconde expérience m’apporta une poupoule et un poulain germains.
Mémé que je devins, fut comblée de ces petits biens, j’admirai leurs doigts, leurs mains…
Et depuis qu’ils grandissent, Jumala se nourrit de leurs mots malins et regards coquins,
Liens devenus passion, derrière cette fantaisie, énorme réminiscence du lien maternel,
Émotion, la plus innocente des origines, aspect charmant d’un fantasme réel.
Ici, saveur du moment, odeur du bonheur, pour sûr qu’homo sapiens est un croque mitaine,
N’ignorant pas la mauvaise haleine des juments et des baleines, ni celle des bas de laine.
Et si, chez vous, la clef reste introuvable, voyez Red Hat ou Pinocchio, ils vous conteront la vie.

Cet acrostiche pour répondre à l’Agenda Ironique de Janvier sur une idée de Carnets Paresseux ici et là, et clin d’oeil à celui de l’Aönd, douce prose illustrée de mes dernières mitaines dont le modèle est ici.

Jusqu’au dernier flocon

Rien n’est plus grisant que d’aimer la vie jusqu’au dernier flocon.

Jusqu'au dernier flocon

Juste encore un conte qui commence ainsi : Il était une fois…
Un petit flocon qui rêvait de voir le printemps.
Si petit , si transparent et insignifiant
Qu’on ne le vit presque pas sur le bord de la fenêtre où il se tapit.
Une toute petite maisonnette illuminée de mille bougies et si
Accueillante qu’il aurait bien voulu y entrer.
Un vent glacial soufflait au dehors et le charriait
Dans l’embrasure où il courrait et s’agitait,
Étourdit, bousculé et éméché.
Rien n’était plus drôle,  avec les autres flocons, que de danser,
N’hésitant pas à se coller les uns aux autres pour résister
Ignorant ceux qui dégringolaient à terre
Et ceux qui s’envolaient plus loin portés dans l’air.
Résistant au fil des jours plus longs et rassuré par la lumière,
Flocon s’accrocha caché dans un coin d’ombre et vit derrière
Les autres fondre et partir dans les rayons du soleil qui revint.
On parla de beaux jours et de nouvelles pousses au jardin.
« C’est le printemps qui revient » que les oiseaux chantèrent.
On vit la mousse et le lichen reprendre vie sur le muret de pierre
Nul baiser sur son cœur ne fut meilleur pour la fleur que cette goutte en forme de croix.

Juste un sourire, une respiration (pour apaiser mon cœur) et l’an sera fini. Juste un regard sur lundi vieux et d’un battement de cils l’an dit neuf est là.

Vous êtes nombreux à avoir voté pour les textes de l’AI de l’Ond , et les pourcentages le disent, alors j’écris (ou je crie, c’est juste une histoire d’accent) « Mets tes palmes, Carnets Paresseux, digne de prendre le relais de l’Aönd pour rejoindre son pingouin et son canard pour l’an dit neuf et cancaner ou jaboter, caqueter ou braire (oui oui oui 😉 ) comme il te plaira ».
(¯`v´¯)
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¸.•´.•´¨) ¸.•¨)
¸.•(¸.•´(¸.•´ (¸.•¨¯`♥*  ¸¸.•*¨*• ☆

Profiter de la vie

Profiter de la vie… et

Profiter de la vie

Parfois
Raconter des histoires… qui font peur.
Ouille ouille ouille disait le loup depuis des semaines
Fou à lier tant il avait mal aux dents
Il ne trouvait personne pour aller dans sa bouche et le soigner
Tant il était effrayant, jusqu’au jour où le crocodile lui
Expliqua qu’il avait un oiseau, précieux compagnon dentiste qui
Rentrait picorer autour de ses dents et le prévenait ainsi de ces maux.
Dans la bouche du loup, l’oiseau entra
Et soigna l’animal qui pour le remercier…
Le croqua.
Abominable canidé, inconsolable crocodile,
Vous ne verrez plus jamais l’un et l’autre côte à côte depuis que
Involontairement, ou instinctivement ou ignoblement, le volatile fut
Effroyablement, égoïstement et goulûment dévoré.

Suivre ses désirs

Suivre ses désirs

Suivre ses désirs

Sans compter ni trop se les conter,
Utiliser et user de la vie
Ignorer le temps qui passe
Voyager et admirer le monde
Respirer aux côtés des uns
Et insuffler la joie de vivre aux autres
S’abandonner au fil des jours
Et se reprendre au contact des plus petits
Sans oublier d’échanger et communiquer,
Donner, soutenir et partager,
Et aimer danser et composer ensemble
Sourire, se souvenir et rire de nos actions
Imaginer et rêver de jolies histoires
Raconter et chanter sur les plus beaux airs
Sans jamais se lâcher la main ou se quitter des yeux.

Mon cœur est triste, notre troupe est orpheline de son compositeur, sans éclat ni rêve maintenant, Claude était tellement joyeux…

Faire ce que l’on aime

Faire ce que l’on aime

Faire ce que l'on aime

Faire ce que l’on veut
Avant qu’il ne soit trop tard,
Imaginer les plus belles histoires et les
Raconter sans retenue
Encore et encore
Comme si le temps n’avait aucune limite
Ecouter et entendre les moindres mots de ceux
Qu’on aime
Utiliser et user de la vie jusqu’à la corde
Embellissant et améliorant celle des autres.
Lorsque notre crépuscule viendra
Obligatoirement
Nous ferons le point sans
Aucun regret ni chagrin
Irrémédiablement affranchis et libres
Magnifiquement désireux de la douceur des uns
Et merveilleusement admiratifs de l’éclatant bonheur des autres.