Patchwork et Couture – Trousse Arc en ciel pour ta fête Adèle

Je me suis amusée à broder ton nom, juste pour toi, dans tes couleurs préférées. Juste une trousse arc-en-ciel pour ta fête.

Je me suis amusée à broder ce papillon, juste à ton nom, avec un log-cabin assorti.

Tes dessins d’enfant, tu les coloriais avec 5 couleurs. Tu tenais tes crayons dans ta main droite et étalais la couleur de l’autre. Tu aimais les mandalas que tu commençais au centre ou sur le pourtour, et ça t’amusait de suivre du bout de ton doigt les bandes de mes log-cabin.

Aimes-tu encore dessiner?

J’ai cousu cette trousse pour toi, avec ce zanimo papillon. Trousse et broderie Arc en ciel, pas si simples que ça!

Mille bises ma poule!

As-tu vu ce qu’est devenu le petit oignon de jacinthe ? Je l’ai mis dans ce bocal avec un peu de mousse.

Patchwork et petites croix pour des mots et une histoire 80

Des mots et une histoire … continuent à trotter dans ma tête

patchcath

…Ce texte sera mis en chanson pour la fête de fin d’année. Bien sûr, quelques dernières mises au point restent à faire, mais sans mentir, on éprouve une certaine admiration d’en arriver là. On en est assez fiers, veuillez nous pardonner.

C’est un voisin, qui venait juste d’emménager dans le quartier, qui eut l’idée de départ. Il voulait nous faire connaître ce qu’il avait vécu ailleurs. Il avait envie d’une grande rencontre entre habitants du village. Certains ont cru à un canular. «J’ai lâché un pavé sur la banquise? » a-t-il ajouté en voyant leur étonnement. C’est vrai qu’il a des réparties bien sympathiques, il est blagueur et surtout, très original. Il porte souvent une grande cape et des pantalons de moleskine satinée noire sur des chaussures trop colorées.

L’idée a mûri et cette rencontre aura lieu. Des jeux de toutes sortes, et des tournois de chants et de danse seront proposés. Des parcours et des circuits organisés à travers la ville seront susceptibles d’intéresser tout le monde et tous les âges. On se retrouve dans deux jours pour les dernières vérifications.

Je regarde une dernière fois par la fenêtre avant d’aller me coucher en avalant mes gouttes contre l’apnée du sommeil. La pluie scintille encore sous les lumières de la rue…

Edit : c’est ma participation à « Des mots, une histoire » 80ème édition sur le blog d’Olivia Billington. Les mots imposés sont ceux mis en gras.

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Petits points – Des mots, une histoire 78

Des mots, une histoire … me trottent dans la tête

patchcath

Il pleuvait très fort maintenant, et demain je n’allais pas pouvoir prendre le raccourci par la cambrousse

Mes pensées revinrent à lui, et je me surpris à pigouiller la terre d’un pot de fleurs.

Je n’étais investie d’aucune charge ministérielle, je n’avais aucun devoir envers lui et encore moins la prétention d’être son infirmière . Il avait d’ailleurs assez de vitalité et trouvera toutes les occasions pour ne pas tomber dans la pauvreté.

Sa vie n’était pourtant que marasme. Il avait connu l’irréparable dans un monde glauque au milieu de gens fourbes et  avait rencontré  de nombreux thuriféraires sur leur palanquin.

Edit : c’est ma participation à « Des mots, une histoire » 78ème édition sur le blog d’Olivia Billington. Les mots imposés sont ceux mis en gras.

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Point de croix – Des mots une histoire 77

Des mots et une histoire … me trottent encore dans la tête…

patchcath

…« Je ne pourrai pas vivre en communauté» a-t-il dit avant d’ajouter subitement comme une détonation « Sans rancune ! », puis il s’était évanoui au milieu des passants…
Je m’étais perdue dans mes pensées. J’étais abandonnée sur mes coussins  et avais écrasé un de mes tétons sur l’accoudoir du canapé. Je me redressai.
Ma tasse vide avait roulé sur le tapis assez épais pour servir d’antichoc.
J’avais encore le goût épicé des muffins à la carotte et au sirop d’érable.
Les heures s’étaient écoulées. La pièce était dans la pénombre maintenant.
L’atmosphère était vitreux. La radio émettait une succession d’airs zouk and blues .
Je ressentais le frais du dehors ; ça venait de la porte de derrière que j’avais laissée ouverte pour ventiler la maison.
Je me levai pour aller la fermer et la cadenasser pour la nuit.
Un escargot s’était logé sur le seuil, je me penchai pour le décoller et le jeter plus loin dans le jardin.
Bigre ! mon mal de dos était toujours là. Un bon massage me ferait du bien, comme ceux de cet été à l’appart des nuitées en Bretagne

Edit : c’est ma participation à « Des mots, une histoire » 77ème édition sur le blog d’Olivia Billington. Les mots imposés sont ceux mis en gras.

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