… et j’ai cousu des lettres aussi

… et j’ai cousu des lettres aussi, comme mes petits me l’avaient si bien montré.

-Tu sais Mémé je sais écrire mon initiale. Je trace un trait qui mooonnte, et je descends un peu et je remont’ et je deeesceeennds et voilà. Et tu sais, c’est aussi la lettre de Maman.

-Mmm, tu y arrives drôlement bien.

Et lui, de fermer les yeux pendant qu’un sourire éclairait sa jolie frimousse aux joues bien roses.

-Et la mienne, dit un autre, c’est deux traits comme une tente d’indien pointue avec un petit trait horizontal comme une échelle.

-Aaaah…, répondis-je.

-Oui c’est ça, un A. Mais qui ne se prononce pas A dans mon prénom parce qu’il est suivi d’un M, ajouta-t-il très vite, fier de me le savoir et de me le faire découvrir.

-En effet… voulais-je ajouter mais très vite interrompue.

-C’est un peu ça ! mais dis, Mémé est-ce que En-effet est aussi un prénom ?

-Je ne crois pas, mon chou, fut ma seule réponse, je trouvais ça drôle et pertinent à la fois.

La petite me dit que son initiale faisait la chaise, le grand me confirma que la sienne aussi et qu’on la prononçait L. Et la pitchoune de répéter aussitôt : « Elle, Aile, L… » avec la bouche bien ouverte montrant le bout de sa langue collé sur son palais. Et le grand ajouta que cette lettre au milieu d’un mot sur un livre c’était un simple bâton, mais qu’en écriture « crussive » à la main c’est une graaannde boucle. Je souriais, le cœur serré d’une infinie tendresse. Je les regardais. Je les admirais et leur ai dit qu’ils avaient bien grandi depuis les dernières vacances. Ils étaient contents sans doute car ils se sont regardés les uns les autres en éclatant de rire.

… et quand mes petits filous ont eu quitté la maison, j’ai cherché la douceur… dans mes sacs de toiles et de laines…. et j’ai cousu des lettres en tissus, comme mes petits me l’avaient si bien montré. Je les ai assemblées entre elles deux par deux. Et ça a formé  des prénoms. Ces diminutifs pour des devants de sacs.

Je continuerai parce que j’ai des tas de chutes de toutes sortes et de toutes les couleurs et parce que j’ai bien aimé coudre ces lettres de couleurs vives pour celles qui me sont chères.

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Bien curieuse rencontre

Bien curieuse rencontre lors d’une promenade en famille dans la nature.

Quand j’ai lu sa proposition et ces mots pour l’Agenda Ironique de Novembre, j’ai souri et j’ai repensé à l’histoire que mon grand-père nous avait racontée le jour où nous avions trouvé ce drôle d’animal sur l’écorce d’un arbre. Je vais essayer de vous la répéter ici, sans turlupinade, promis.

« C’était il y a bien longtemps quand les animaux, les arbres et les plantes parlaient encore (non non ce n’est pas une carabistouille).

L’hiver approchait et tous les arbres de la forêt avaient perdu leurs feuilles.
Tous… sauf un petit noisetier.
Il lui restait une feuille, une seule, accrochée au bout d’une branche.
Elle résistait au vent de l’automne. Elle ne voulait pas tomber.
Les autres arbres de la forêt regardaient méchamment le noisetier, ils pointaient leurs branches nues vers lui et se demandaient pourquoi il ne laissait pas tomber sa dernière feuille.
-Si ça continue, l’Hiver ne viendra pas…

Le pauvre noisetier était bien ennuyé et disait souvent :
-Feuille, ton heure est venue, tu dois tomber…

Mais chaque fois la feuille impugnait et répondait :
-Non, non ! Je ne veux pas mourir.

L’histoire se répandit à travers la forêt et même au-delà.
Si bien que l’Automne, avec sa longue barbe ambrée, vint en personne voir la feuille.
-Alors comme ça, tu ne veux pas tomber.
-Non, non et non !
-Et pourquoi donc ?
-Parce que j’aime trop la vie.
-Sais-tu ce qui arrivera, si tu ne veux pas tomber de l’arbre ?
-Euh… non
-Eh bien, l’Hiver ne pourra pas arriver. Le Printemps ne viendra pas non plus ! Ton caprice bouleversera le cycle des Saisons. Et tous les arbres resteront nus à cause de toi jusqu’à la fin des temps.

La petite feuille hésita et ajouta :
-Bah… J’ai bien réfléchi et c’est encore non. J’aime les Saisons, mais j’aime encore mieux la vie. C’est décidé, je reste.

L’Automne s’en alla, l’air pensif. Comme l’affaire était grave, il appela l’Hiver, le Printemps et l’Eté. Les quatre vieillards se réunirent au sommet d’une montagne pour débattre du cas de cette réactionnaire et des conséquences pour la nature et la biodiversité.

-Les feuilles ne sont plus ce qu’elles étaient…déclara l’Automne (rendu riche par nature et couvert d’or, comme un gros marchand un peu paterne qui se laisse vite éplapourdir).

-Elle mérite la mort ! cria froidement l’Hiver (gris et parfois glaçant, souvent déterminé à chafourer, tabuter et affolir la nature et les êtres).

-Moi, je la comprends un peu, dit le Printemps (doux et fleuri, plein de sapience, toujours prêt à détraper les uns et les autres sans les embabouiner forcément).

-Moi-aussi, ajouta l’Eté (suant et transpirant, perdu dans ses évagations, il était loin de tout ça. Parti coqueter dans l’hémisphère sud pour s’y installer quelques temps et plutôt attiré par des amusoires de toutes sortes, appréciant les rimbobos des joies populaires en plein air et savourant les nombreuses frioleries à sa portée, il avait dû revenir à ce conseil et ça lui donnait encore plus chaud).

Les Saisons (période assez longue, où ce réunit le conseil et qui dure pour ainsi dire toute la vie, où l’on causaille et lantiponne pour débiter des balivernes) palabrèrent toute une semaine, jours et nuits.

Puis, pour ne pas s’éterniser quand même ni bloquer le cycle des Mois (période plus ou moins courte, où le conseil peut, mais pas forcément, se réunir pour chamboler et se routiner au fil des Saisons), le Printemps proposa de laisser la vie à cette feuille.

-Mais comment ?
-En la transformant en animal. Ainsi, elle pourrait quitter sa branche sans mourir.

L’Eté, pressé d’en finir, applaudit à cette idée. L’automne et l’Hiver restaient dubitatifs, un peu quinauds.
Ils se rendirent au pied du noisetier.
L’Automne expliqua qu’ils avaient trouvé une solution , que la feuille allait devenir un animal et pourrait garder la vie au fil des Saisons.
La feuille frissonnait de joie.
Alors, je crois que les Saisons prononcèrent une formule magique, et jetèrent une ou deux poignées de poudre de vie.
Instantanément des pattes d’insectes apparurent sous la feuille, et des yeux aussi.
Mais la quantité de poudre était telle, qu’elle donna vie à la brindille sous la feuille, et des pattes et des yeux lui poussèrent.
La feuille et la brindille sautaient de joie autour des Saisons en les remerciant.

Et c’est là que la feuille demanda son nom de nouvel animal. Et la brindille aussi.
Le Printemps, jamais à court d’idées, sortit un sac de sa poche et demanda à chacun de tirer trois lettres qui formeraient leur nouveau nom en commun. La feuille tira le P, le H, puis le A. La brindille piocha le S, le M, puis le E. Et c’est ainsi que le mot phasme apparut.

-Quel joli nom ! dirent ensemble la feuille et la brindille.
-Parfait, dirent les Saisons.
Depuis ce jour, la famille étrange des phasmes vit dans la nature sans jamais trop se faire remarquer (restez discrets s’il vous arrive de faire vous-aussi cette bien curieuse rencontre) et le cycle des Mois ne fut jamais bloqué. »

C’est ma participation à l’Agenda Ironique de Novembre. Oui, quand j’ai lu sa proposition et ses mots pour l’Agenda Ironique de Novembre, j’ai souri et je crois avoir compris la règle du jeu. Seulement cette belle histoire me trottait dans la tête encore et encore, le tirage des lettres ne venait qu’à la fin, et il n’y avait que six lettres à piocher, alors je l’ai écrite quand même et j’ai fourré tous les mots proposés dans mon texte parce que je crois que c’est aussi comme ça dans l’Agenda Ironique… je fais ce que je veux… et qu’il neige… neige ici quand je pose ces mots… et qu’il faut que je poste avant toute autre chose, car quand vous lirez ces mots… de l’eau aura coulé sous les ponts…

J’ai le droit de rêver

J’ai le droit de rêver, et j’aimerais être payée pour ça. Je plaisante comme toujours, tu le sais bien, tu y es accoutumée. Il n’y a pas très longtemps que je t’ai fait signe, mais il y a toujours une raison dans ma vie qui me font penser à toi.

Fleurs, plantes, je sais que c’est ton truc. Chez toi, y en a partout. La moindre petite graine de ta main mise en terre donne un arbre en très peu de temps. Et ton jardin est magnifique.

Alors, les Floralies, j’y suis allée en pensant à toi. On en parlait partout comme quoi c’était l’évènement à ne pas louper. J’ai vu que lundi c’était en nocturne, ça allait à point, il ne fallait pas hésiter. C’était la pleine lune, et un aller et retour à moitié prix, c’était une affaire à ne pas manquer.

C’était merveilleux, des animations de toutes sortes, de grands halls décorés des plus belles compositions, des variétés de plantes les plus curieuses venues d’une multitudes exploitations de tous les continents. J’avais mis le dernier foulard que tu m’as offert, il va bien avec ma couleur de cheveux. Et j’avais pris ma deuxième batterie d’appareil photo, mais, arrivée sur place j’ai constaté que j’avais oublié mon appareil, alors voici une carte textile des belles fleurs que j’ai vues. Je te l’offre de tout mon cœur que j’ai apposé au dos et brodé plusieurs fois tout au long des pétales.

J'ai le droit de rêver

J’ai trouvé quelques graines magiques et je te les donnerai quand on se reverra. Comme celles que tu avais dans ton sarrau quand on était petite. J’ai rempli mon sac compressible et tout est à l’abri de l’air et de l’humidité avec mon protège sac pour avion dans l’attente de notre prochaine rencontre.

J’avais emmené mes amies. Je n’avais pas à chercher tous les arguments possibles ni proposer de référendum pour les convaincre de venir avec moi à cette expo sur la Lune. Elles ont cousu elles-aussi ce qu’elles ont admiré. J’aurais envie de transformer mon jardin de la même manière. Ce sont mes copines qui me l’ont suggéré.

J’ai le droit de rêver, et j’aimerais être payée pour ça. Je plaisante et ce courrier arrivera en retard, comme toujours, tu le sais bien.

A bientôt, Mémé. Mille bises.

… pour les 53 billets en 2015 chez Agoaye et pour un défi en quatre étapes proposé par « Tu dines ce soir » avec un peu de retard (je rêvais, sans doute).

Broderie blanche – Monogramme sur drap de lit bleu

Ne dit-on pas jamais deux sans trois ? Et oui, j’en ai brodé un bleu!

Je crois que c’est celui que je préfère,

j’ai dessiné les lettres, je n’ai peut-être pas trop respecté la distance entre les lettres, je n’étais pas pro en broderie,

je ne le suis pas plus aujourd’hui, c’était pour moi un plaisir d’essayer cette broderie et de personnaliser mes draps,

j’aime les défis, c’en était un,

et je ne suis pas mécontente du résultat.

Broderie blanche – Monogramme sur drap de lit rose

C’est en repassant ce retour de drap de lit rose brodé que j’ai pensé à le montrer aujourd’hui

Monogramme en broderie blanche sur drap en coton et lin rose… un passe-temps facile à faire au soleil… il n’est pas tout jeune, et c’est peut-être dépassé après tout…

mais il y a déjà quarante ans, et il n’y aura peut-être plus de soleil non plus dans notre ciel,

et mes yeux étaient jeunes encore…

Petits points – Des mots, une histoire 78

Des mots, une histoire … me trottent dans la tête

patchcath

Il pleuvait très fort maintenant, et demain je n’allais pas pouvoir prendre le raccourci par la cambrousse

Mes pensées revinrent à lui, et je me surpris à pigouiller la terre d’un pot de fleurs.

Je n’étais investie d’aucune charge ministérielle, je n’avais aucun devoir envers lui et encore moins la prétention d’être son infirmière . Il avait d’ailleurs assez de vitalité et trouvera toutes les occasions pour ne pas tomber dans la pauvreté.

Sa vie n’était pourtant que marasme. Il avait connu l’irréparable dans un monde glauque au milieu de gens fourbes et  avait rencontré  de nombreux thuriféraires sur leur palanquin.

Edit : c’est ma participation à « Des mots, une histoire » 78ème édition sur le blog d’Olivia Billington. Les mots imposés sont ceux mis en gras.

patchcath

Point de croix – Des mots une histoire 77

Des mots et une histoire … me trottent encore dans la tête…

patchcath

…« Je ne pourrai pas vivre en communauté» a-t-il dit avant d’ajouter subitement comme une détonation « Sans rancune ! », puis il s’était évanoui au milieu des passants…
Je m’étais perdue dans mes pensées. J’étais abandonnée sur mes coussins  et avais écrasé un de mes tétons sur l’accoudoir du canapé. Je me redressai.
Ma tasse vide avait roulé sur le tapis assez épais pour servir d’antichoc.
J’avais encore le goût épicé des muffins à la carotte et au sirop d’érable.
Les heures s’étaient écoulées. La pièce était dans la pénombre maintenant.
L’atmosphère était vitreux. La radio émettait une succession d’airs zouk and blues .
Je ressentais le frais du dehors ; ça venait de la porte de derrière que j’avais laissée ouverte pour ventiler la maison.
Je me levai pour aller la fermer et la cadenasser pour la nuit.
Un escargot s’était logé sur le seuil, je me penchai pour le décoller et le jeter plus loin dans le jardin.
Bigre ! mon mal de dos était toujours là. Un bon massage me ferait du bien, comme ceux de cet été à l’appart des nuitées en Bretagne

Edit : c’est ma participation à « Des mots, une histoire » 77ème édition sur le blog d’Olivia Billington. Les mots imposés sont ceux mis en gras.

patchcath

Patchwork – Les livres … le tag

Une petite tranche de vie…  et Olivia me lance un tag

patchcath

LE LIVRE

que tu as particulièrement aimé … c’est très difficile d’en citer un… tiens je pense à « un employé modèle » de Paul Cleave, au fur et à mesure j’éprouvais un certain malaise et une envie de continuer

qui ne t’a pas plu  le livre est une détente , une évasion pour moi, alors si je n’accroche pas, je le pose pour y revenir plus tard…

qui est dans ta PAL ??

qui est dans ta wish-listil me tarde de lire le nouveau JC Grangé.

auquel tu tiens   « Autant en emporte le vent », ben oui quand j’y pense ça me fait encore rêver

….que tu voudrais vendre ou troquer   je vais les garder encore un peu.

que tu n’as pas réussi à terminer  il y en a plutôt que je ne commencerai jamais

dont tu n’as pas encore parlé sur ton blog  des « boites à histoires » de Léa Stansal … ben ça y est c’est fait ! mais j’en parlerai encore…

que vas-tu lire en Lecture Commune ?  j’aurais tendance à lire des contes.

 

Patchwork – Des mots, une histoire

Des mots, une histoire … trottent dans ma tête.

patchacth

Je rentre à la maison, je quitte mes tennis dans l’entrée, mes pieds se détendent sur le carrelage. J’enlève mon médaillon et le dépose sur le guéridon, à côté de mes clés et d’une fleur d’hortensia. Je passe à la cuisine et me prépare une collation, j’aime assez ce concept de plateau-repas. Je fais chauffer de l’eau pour mon thé et me remplis une petite verrine de crème anglaise. Je verse une cuillère de sucre dans ma tasse brune préférée et me sers deux muffins à la carotte. Je sens une légère fatigue entre les épaules, comme une morsure dans le haut du dos. Je pense à ce qu’il a dit, que « sa vie n’est plus qu’une bagatelle, qu’il a connu l’exil et n’est plus du genre à prendre des pincettes avec qui que ce soit, il n’est même pas désolé car la vie ne le passionne plus ». Non il n’a pas fait de lapsus, « Il a joué à la roulette russe et dépassé la ligne rouge »…

Edit : c’est ma participation à « Des mots, une histoire » 73ème édition sur le blog d’Olivia Billington. Les mots imposés sont ceux mis en gras.

patchcath

Courte pointe de Mathurin

Nouvel épisode du jeu initié par Mère Castor. Pour ce 4ème épisode, s’inspirer des mots de la page 201, a-t-elle écrit, se dire que c’est le mois vert, et penser à un indice utile … le chemin

Décider de participer à ce jeu… sans inscription… c’était avant…le grand chantier, qu’elle disait, c’est bien vrai!

patchcath

Il est Midi à Paris ! Ces gaillards à la peau fumée, sans morion ni molette, reviennent de la forge.

patchcath

Munie de mon ballot, j’ai continué à assembler les pièces différentes de ma composition.

patchcath

J’avais établi la charpente de cet ouvrage. J’ai fixé chaque petite partie de ce bâtiment pour ressembler au mastaba.

patchcath

Sans teindre, ni tatouer les tissus, le travail consiste à trouver les teintes jaunes, dorées, fauves, daim et naturel , pour les attacher ordinairement à plat, les accrocher en vertical pour constituer l’ouvrage.

patchcath

Prendre le contrôle de tous ces nombres et ces lettres, les mettre devant soi, s’en remplir la tête sans jamais s’amollir, pétrir ses idées, passer à l’étude. Belle leçon ! Abattre les marrons, se servir de ces matadors comme au jeu de l’hombre et former des noms. Certaines idées sont encore des larves voire des nymphes. Le texte prend corps pour donner un beau papillon.

patchcath

Convertie, bien armée et de tout cœur, je me suis sentie forte : j’ai renversé la caisse remplie devant les têtes du chevreuil et de cerf debout dans leur cadre. Les pochoirs, l’outil de martelage et les initiales sont tombés sur la table pour dire son nom.

patchcath

A cet endroit et sans erreur, je dois peindre le vert des arbres à l’arrière. Les marronniers sont en fleurs. Les oiseaux et les libellules parodient la danse des guerriers dans le ciel couleur du plomb. L’orage a éclaté, il y avait de la poudre dans l’air. Le canal d’irrigation va se remplir, on va actionner les vannes du pertuis. La grêle s’est abattue sur le chemin, c’est le massacre des feuilles et des fleurs, mais le beau temps va revenir…

patchcath

oui, le beau temps, la bonne humeur, la meilleure forme et la santé… vont revenir!

et les autres du  « grand chantier »sont ici et ici

Point de croix – Cœur brodé avec amour

Elle veut bien que je lui brode un cœur au point de croix, alors…
j’ai préparé, sur une feuille de bloc, le tracé du cœur, découpé et placé les lettres nécessaires  pour cet ouvrage
je me suis inspirée des dessins que j’avais tracé pour mes broderies précédentes
il doit y avoir un logiciel pour ce travail, non?
ça y est! j’ai choisi les fils à broder et la toile…

patchacth
et voilà, j’ai commencé!