… et j’ai cousu des lettres aussi

… et j’ai cousu des lettres aussi, comme mes petits me l’avaient si bien montré.

-Tu sais Mémé je sais écrire mon initiale. Je trace un trait qui mooonnte, et je descends un peu et je remont’ et je deeesceeennds et voilà. Et tu sais, c’est aussi la lettre de Maman.

-Mmm, tu y arrives drôlement bien.

Et lui, de fermer les yeux pendant qu’un sourire éclairait sa jolie frimousse aux joues bien roses.

-Et la mienne, dit un autre, c’est deux traits comme une tente d’indien pointue avec un petit trait horizontal comme une échelle.

-Aaaah…, répondis-je.

-Oui c’est ça, un A. Mais qui ne se prononce pas A dans mon prénom parce qu’il est suivi d’un M, ajouta-t-il très vite, fier de me le savoir et de me le faire découvrir.

-En effet… voulais-je ajouter mais très vite interrompue.

-C’est un peu ça ! mais dis, Mémé est-ce que En-effet est aussi un prénom ?

-Je ne crois pas, mon chou, fut ma seule réponse, je trouvais ça drôle et pertinent à la fois.

La petite me dit que son initiale faisait la chaise, le grand me confirma que la sienne aussi et qu’on la prononçait L. Et la pitchoune de répéter aussitôt : « Elle, Aile, L… » avec la bouche bien ouverte montrant le bout de sa langue collé sur son palais. Et le grand ajouta que cette lettre au milieu d’un mot sur un livre c’était un simple bâton, mais qu’en écriture « crussive » à la main c’est une graaannde boucle. Je souriais, le cœur serré d’une infinie tendresse. Je les regardais. Je les admirais et leur ai dit qu’ils avaient bien grandi depuis les dernières vacances. Ils étaient contents sans doute car ils se sont regardés les uns les autres en éclatant de rire.

… et quand mes petits filous ont eu quitté la maison, j’ai cherché la douceur… dans mes sacs de toiles et de laines…. et j’ai cousu des lettres en tissus, comme mes petits me l’avaient si bien montré. Je les ai assemblées entre elles deux par deux. Et ça a formé  des prénoms. Ces diminutifs pour des devants de sacs.

Je continuerai parce que j’ai des tas de chutes de toutes sortes et de toutes les couleurs et parce que j’ai bien aimé coudre ces lettres de couleurs vives pour celles qui me sont chères.

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Mon vœu

Mon vœu le plus cher, c’est que le monde soit heureux durant toute cette année 2017, au moins. Qu’il retrouve cette joie de vivre.

Mon vœu

Être heureux. Juste ça. Sans méfiance envers l’autre. Gardez votre bonne humour et retrouvez un peu d’humour et beaucoup d’amour. Je vous le souhaite, de tout mon cœur. Évadez-vous dans vos lectures ou au cours de voyages, trouvez du plaisir à vivre et restez attentifs à ce et ceux qui sont à côté de nous, partagez vos créations et réalisations culinaires ou de bricolages avec les autres.

Mon vœu, c’est de pouvoir m’évader sur le Net (pas toujours très net) dans vos articles, et sourire encore.  Le plus cher, pourtant, c’est de passer des jours heureux à voir grandir mes petits, et à penser à eux et à ceux qui m’ont offert ces moments de tendresse.

Et voici juste un petit paragraphe que j’ai recopié de ce livre que j’ai relu en cette fin d’année et auquel je n’avais pas porté plus d’attention que ça lors de ma première lecture.
« Quelle étrange folie. Pendant toutes ces années j’ai respecté mon vœu. Lequel de ne jamais revisiter cet hiver-là, de ne jamais relire les mots que j’ai écrits cette année-là. J’ai respecté ce vœu à la lettre, mais aujourd’hui, pour une raison qui m’échappe totalement, quand je suis entré dans mon bureau… j’ai instinctivement ouvert le tiroir où repose mon vieux journal et je l’ai placé sur la table, où je le regarde en cet instant sans y toucher.
Pourquoi après tant d’années, pourquoi me démange-t-il de l’ouvrir à la première page ? C’est tout juste si je peux me retenir de sauter dessus et de le dévorer. D’où vient ce désir fatal ?
Et bien, je vais l’enterrer. Oui. Quelque part, ici, sous des piles de livres et de notes. Ou peut-être l’enfermer dans un de ces placards, où je pourrai l’oublier, où il ne me distraira plus. Ou bien, je vais le lire. Je vais l’ouvrir et le lire. Juste une phrase. Juste un paragraphe.
Après tout, si on y réfléchit, à quoi ça sert de traîner avec moi ces quarante mille mots si leur destin est de ne jamais être lus ? Qui s’offusquera si je romps mon vœu ? Peut-être que les vœux ne sont-ils faits que pour être rompus… » Extrait de « Tokyo » de Mo Hayden, pas toujours très tendre.

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Délices de mon été

Délices de mon été

Délices de mon été

Aux premières lueurs du jour tous ont bien peu dormi et sont encore tout étourdis de cette folle nuit.

Blessés dans leurs cœurs et mal en point dans leurs têtes, les Minuscules se rendent à l’évidence qu’ils sont encerclés et otages d’ ESON et de ses Majuscules et il est clair qu’aucune sortie facile ne sera possible.

Couverts de boue et d’épines, l’imposant personnage et son armée de géants ne sont pas plus présentables que les petits toujours valides et forts en nombre.

Dans les ronces, les Minus restent tapis, respirent un peu et discutent avec ruse, car s’il y a conflit entre un gros et un petit qui sort vainqueur à votre avis ?

Et oui, un gros costaud, ça fait buz mais bravo à vous !

Fatalement, même si aucune évasion n’est réalisable ni à l’est, ni à l’ouest, pas plus au sud qu’au nord, ce monde des petits a hâte de retrouver sa tranquillité.

Gravement, le chef Tom-pouce s’avance et affirme d’une voix claire au clan adverse que lui et son peuple veulent défendre leurs droits à leur manière pour retrouver leur liberté sans contrainte.

Humblement mais rassuré, il s’avance encore un peu et confirme d’une voix forte que ça doit se faire de façon originale et régulière, puis énonce alors des arguments de poids, malgré sa petite taille, en suggérant d’appliquer les règles de grammaire et du dictionnaire entre eux dans l’écriture de messages sans faute et sans prétention.

Immédiatement, les géants bougent, car seules les phrases commencent pas une majuscule, et s’emportent alors zt bavardent fortement, bien trop sûrs d’eux quand leur chef hoche la tête pour approuver et engager l’autre à développer.

« Justement, voyez-vous, quand vous êtes côte à côte pour écrire les points cardinaux aux quatre coins du terrain, c’est une aberration car en fait ces mots s’écrivent en minuscules, et d’ailleurs le terme et mal choisi, car vous êtes dans ce cas-là des lettres capitales » ajoute-il, en faisant signe aux siens de pousser discrètement les adversaires pour prendre leur place.

Képi sur la tête, les grands placés aux frontières du territoire relèvent la tête et bombent le torse, comme s’ils étaient tous des enluminures, très belles certes mais encombrantes, et rient fort et ne réalisent pas que les petits les poussent au centre et prennent l’endroit.

Lents à se mouvoir, maladroits mais surtout trop fiers et soucieux de se faire voir, ESON et ses sbires cèdent petit à petit sans s’en apercevoir.

Maintenant conforté dans la réussite de son action, le chef des petits ose leur parler des accents et les oblige à les porter ou à se déplacer pour éviter les contre sens.

Néanmoins, pour les aider, il leur cite quelque exemple choisi qui fait rire l’assemblée.

Où étaient bien passés ces attributs qui ne leur servaient à rien d’habitude ?

Pourquoi cet intérêt soudain à ces choses envolées et égarées ?

Quelle importance y a-t-il tout à coup à montrer ces accents disparus ou tordus pendant leur pagaille nocturne ?

Réellement, les minuscules y tiennent, et c’est même un atout de taille.

« Si je demande d’écrire UN CHEF INDIGNE, continue Tom-pouce, comprenez bien qu’il pourrait y avoir erreur d’interprétation »

Toujours dans sa lancée, il donne des exemples et à chaque fois une lettre minuscule remplace une lettre capitale, alors que ce concile s’esclaffe.

Unanimement ils plaisantent et s’égayent, parce qu’ils se trompent et qu’ils dérapent et ils sont sales et restent parfois collés à terre.

Vifs et lestes à la répartie, les mignons gagnent des places et de l’espace alors que les gros glissent et tombent.

Warrantant leur territoire, le petit peuple a finalement gagné et retrouver leur liberté.

Xénophile, tout à coup, il se met à rire et à crier de joie :

« Youpi, regarde ESON, nous te laissons notre pays que tu convoites tant et partons sur le net et sa toile acheter tes pets (*) ».

« Zut, dit l’autre en se retournant vers les siens pour n’en voir que trois debout et valides prêts à écrire le mot FIN.

(*)  http

C’est Martine qui propose le thème de l’Agenda Ironique de ce mois d’aout, ici, alors parmi tous les loisirs et les délices de mon été en voilà un qui m’a bien plu et m’a beaucoup fait rire. Même si au début, je me suis sentie contrainte par cette règle de 26 phrases et des limitations de lettres. Joli défi!

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C’était à Saintes faubourg Berthonnière dans les jardins du Monard tout près de la place Blair

C’était à Saintes faubourg Berthonnière dans les jardins du Monard tout près de la place Blair. Le Monard, o l’est plus reun d’nos jours. On le voit plus, l’ont enterré ou canalisé, qui disent. Ch’ai pas z’avio sous l’cala, mais ça ressemble plus à reun. Y’avait d’la belle herbe qui poussait un temps dans ces jardins, c’était un endroit idéal pour y trouver des piballes en bord de Charente à la bonne saison, puis y z’ont mis les biques plusieurs années durant, juste avec un cheun pour les garder. Des niquedouilles qui savaient pas mettre cette parcelle en valeur. C’est vrai que les adouberies n’étaient pas loin, mais quand même. Si belle et grasse, cette herbe, que certains se permettaient de venir avec leur dail, qu’ils avaient fourbi et affûté, pour la couper et l’emporter pour leurs animaux.

C’était à Saintes faubourg Berthonnière dans les jardins du Monard tout près de la place Blair

Et maintenant c’est un palais qu’ils y ont construit. On ne sait pas bien qui sont ceux-là, mais je savais que ce terrain pouvait être rentable. Entouré de hauts murs, parce que c’est privé, of course, et des palisses bordent cet enclos à l’extérieur pour dissuader quiconque de les escalader. On voit entrer quelquefois de belles nanas, habillées de rouge, paraît-il. Et les gens disent qu’ils ont des crocodiles, laissés en liberté, pour garder la propriété. Des cannibales, Beurnocio. C’est y pas triste si c’est vrai. Quoique, quand j’y pense, j’ai vu l’autre jour… ou j’ai rêvé tant on en parle… enfin ça fait bien trois mois maintenant, une mère et sa fille, sautillant à ses côtés. Des visiteurs surement, parce qu’elles ont sonné et attendu avant de passer le beau et grand portail. La dame portait un gros anorak rouge et des chaussures de la même couleur, et la fille avait l’air d’un petit chaperon rouge sans la galette et le pot de beurre. Le rouge, ma foi, c’était la mode de cet hiver! Elles étaient jolies ces deux-là, au teint praliné, et elles portaient des chausses blanches qui leur donnaient belle allure…. ça se dit encore ce mot-là, non? En tout cas, j’ai pas entendu de cris une fois qu’elles ont été à l’intérieur. Les crocos doivent être en plastique, je vous dis, ou drôlement bien apprivoisés.

C’était à Saintes faubourg Berthonnière dans les jardins du Monard tout près de la place Blair

On ne voit pas grand monde sortir de cette maison. Sans doute le font-ils très tard ou trop tôt pour que je sois levée. J’en aurais fait un hôtel, et j’aurais pu y aller encore profiter de e grand jardin. J’imagine les habitants d’un genre triste et austère. Sans sourire et la mine pincée. Vu la taille de la propriété, ils pourraient bien être huit ou dix familles à vivre là, sans se gêner.
Ah j’en entends déjà qui pensent « mais de quoi j’me mêle ». Eh ben oui, j’pense c’que j’veux, voilà, et je l’écris aussi.
Oui, je les imagine ces gens. Ils doivent être bien sapés. Toujours en costards, de tweed à chevrons ou écossais, et bien taillés en plus de ça. Des chemises blanches pour les hommes, avec boutons de manchettes, pourquoi pas, portant cravate ou nœud pap, ça c’est sûr. J’en mets pas ma main à couper, parce que j’en ai encore besoin mais je les vois bien aussi, les jeunes femmes surtout, en martiens telluriques, tu sais, genre Courrèges. Super endimanchés même si c’est pour pique-niquer dans le jardin. Tu vois ?

C’était à Saintes faubourg Berthonnière dans les jardins du Monard tout près de la place Blair

Et, au fait, pourquoi en suis-je venue à te parler de ceux-là ? Ah oui, c’était à Saintes faubourg Berthonnière dans les jardins du Monard tout près de la place Blair. Le Monard, o l’est plus reun d’nos jours. On ne l’voit plus, canalisé, j’te disais, hein! Ben viens on va y aller faire un tour, histoire de marcher un peu et de prendre l’air.

On est sorti, j’ai pris l’air et le vent. Et le soleil, un peu. Mais je ne suis pas allée dans ce faubourg. J’ai rêvé, simplement, à ma grand-mère et son pays. Des amis sont passés à la maison, et les enfants aussi. On a mangé et on a ri. Les jours sont passés et le temps aussi. Mes petits me manquent déjà. Et puis j’ai couru jusqu’ici. L’été est arrivé. C’est la fin du mois de juin. Le premier semestre se termine… Anne avait donné rendez-vous pour l’agenda. Ironie! allez lire les participations des gais lurons.  Je suis essoufflée d’avoir trop ri en découvrant ces idées saugrenues et rigolotes.

 

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Agenda ironique de l’an neuf (mais seize) et du mois Blanc

Agenda ironique de l’an neuf (mais seize) et du mois Blanc

14 participants !  qui m’ont permis de présenter leurs 16 textes de l’ Agenda ironique en acrostiche.

Ce fut un plaisir de finir l’année en proposant le thème de cet agenda ironique du premier mois de l’an seize. C’est un bonheur de publier la liste des billets  des fantaisistes et originaux qui ont répondu pour le mois blanc.

Bientôt fini, mon tapis ! Je vais m’attaquer aux T-shirts de couleurs…

Agenda ironique de l'an neuf (mais seize) et du mois Blanc

Les textes sont là, Servez-vous !

Et plus bas, vous pouvez voter. C’est un bien grand mot, mais on va essayer, juste pour rigoler.

Asphodèle et Humeur du jour

grand blanc douteux  et un blanchiment qui a mal tourné et Une blanche vaut deux noires de Jacou

en poésie Mort d’Hiver de Bodoblog

noir et Blanc pour un échiquier ici

des ailes d’une blancheur immaculée de La Plume et la Page

Anne de Louvain la Neuve et sa blanche indulgence

Immaculée, la couverture de Jobougon sur l’impertinence n’est pas un rêve

rêve de Renard sur Carnets Paresseux

Oh, Martine a tout effacé sur Ecriturbulente

nuances de  blancs de Valentyne sur La Jument Verte

Ironie à l’encre blanche et sympathique pour l’agenda d‘Une patte dans l’encrier

qu’une concaténation ironique pour l’an entier chez Monesille

une fleur d’Iceberg de Leodamgan

Esprit sain dans un corsage et sa fileuse

Vote pour « Agenda ironique de l’an neuf (mais seize) et du mois Blanc »

Et là, avez-vous voté ? Le gagnant sera peut-être celui qui reste à blanc !

Avant de refermer la grande porte de l’an quinze, j’avais répondu à la gentille invitation de  Monesille et accepté d’être organisatrice de l’agenda ironique de janvier 2016. Vous étiez là au mois de décembre  Anne de Louvain la Neuve, Jobougon, Jacou33 ici et et là aussi , Unepattedansl’encrier ici et là , Monesille, Un esprit sain dans un corsage , Valentyne ici et et là aussi , EcriTurbulente , Mariejo 64 ici et là , Carnets paresseux ici et et là aussi ou encore là , Asphodèle , BodoBlog  , et je vous remercie tous d’avoir répondu ce mois-ci, ici.

Agenda ironique de l’an neuf et du mois Blanc

Agenda ironique de l’an neuf et du mois Blanc. Pas besoin de vous dire que je vois du blanc partout, j’en suis au troisième T-shirt en petits bouts…

Pour cet agenda ironique du premier mois de l’an neuf, des fantaisistes et originaux ont répondu pour ce mois blanc.

Une couverture immaculée de Jobougon sur l’impertinence n’est pas un rêve

Blanc pour un échiquier ici

Dodo et la fileuse le temps d’un rêve sur Un esprit sain dans un corsage

Un manège enchanté de Valentyne sur La Jument Verte

Un blanc douteux de Jacou et ses Mots Autographes

Une patte dans l’encrier d’encre blanche et sympathique pour cet agenda ironique

Humeur du jour chez Asphodèle

Vous prendrez bien un petit blanc de Martine sur Ecriturbulente

Des ailes d’une blancheur immaculée de La Plume et la Page

Concaténation ironique de Janvier chez Monesille

Blanche indulgence chez Anne de Louvain la Neuve

Un blanchiment qui a mal tourné chez Jacou

Une blanche et deux noire chez Jacou

Mort d’Hiver de Bodoblog

Iceberg de Leodamgan

et

Rêve de Renard sur Carnets Paresseux

… De très jolis textes, de beaux rêves plus crazy les uns que les autres.

Si par bonheur, vous aimeriez participer, laissez votre lien là-dessous…

Et si par erreur j’ai oublié l’un ou l’autre, écrivez là-dessous, je ne vous en voudrai pas (Je plaisante ! j’ajouterai votre lien bien sûr!)

Patchwork – Douce nuit sainte nuit

L’assemblage des carrés continue pour un grand sapin en Patchwork – Douce nuit sainte nuit, dans les cieux, l’astre luit.
Le mystère annoncé s’accomplit, cet enfant sur la paille endormi, c’est l’amour infini

Patchwork - Douce nuit sainte nuit

Saint enfant, doux agneau, qu’il est grand, qu’il est beau.
Entendez résonner les pipeaux, des bergers conduisant leurs troupeaux vers son humble berceau

Patchwork - Douce nuit sainte nuit

C’est vers nous qu’il accourt, en un don sans retour, de ce monde ignorant de l’amour,
Où commence aujourd’hui son séjour, qu’il soit Roi pour toujours

Patchwork - Douce nuit sainte nuit

Quel accueil pour un Roi, point d’abri, point de toit
Dans sa crèche il grelotte de froid, O pécheur, sans attendre la croix, Jésus souffre pour toi

Paix à tous, Gloire au ciel, Gloire au sein maternel, qui pour nous, en ce jour de Noël, enfanta le Sauveur éternel, qu’attendait Israël.

Les carrés sont presque terminés, les lumières sont allumées, les dorures garnissent les murs et la table, les chaussons sont prêts à être déposés au pied du sapin, la bonne humeur est de mise, les sourires sont à nos lèvres et les chansons dans nos paroles…

Mon beau sapin

Mon beau sapin,  Roi des forêts que j’aime ta verdure.

Mon beau sapin
Quand par l’hiver bois et guérets sont dépouillés de leurs attraits
Mon beau sapin, Roi des forêts tu gardes ta parure.

Mon beau sapin

Toi que Noël planta chez nous au saint anniversaire
Joli sapin,comme ils sont doux et tes bonbons et tes joujoux
Toi que Noël planta chez nous par les mains de ma mère.

Mon beau sapin

 

Mon beau sapin, tes verts sommets et leur fidèle ombrage
De la foi qui ne ment jamais de la constance et de la paix
Mon beau sapin, tes verts sommets m’offrent la douce image.

Mon beau sapin

 

C’est un assemblage crazy de carrés en patchwork épinglés côté à côte en forme de sapin qui orne le mur cette année à la maison. J’ai pioché dans ma boite à chutes et accroché ces petites pièces chaque matin au fil de ma patience. Une plus belle finition sera à prévoir pour l’année prochaine.

Atelier Patchwork

L’Atelier Patchwork a ré-ouvert ses portes. Les idées foisonnent et les travaux en cours vont tous être plus beaux les uns que les autres.

Atelier Patchwork

Allongée dans mon lit, j’émerge tout juste de mon sommeil.
Je souris les yeux toujours fermés. Je suis heureuse ce matin car c’est un jour d’exception. C’est mon anniversaire.
Je souris pour autre chose aussi. Je viens de faire une sacrée farce à ce crétin de boucher, maigre comme un jonc, et sa grosse dinde.
J’ai bien vu que cette surprise les a laissés cois et m’a sûrement évité un crêpage de chignon avec cette idiote. Ils ne m’ont pas reconnue, je portais une cagoule.
Dans mon rêve… ils étaient joailliers. Je leur ai chapardé une poignée de bagues en vitrine et j’ai couru pour leur échapper. J’en suis encore toute essoufflée. Serait-ce mon souhait le plus cher de recevoir un cadeau de la sorte ?
J’ose enfin entrouvrir mes paupières. Le soleil entre dans la maison. Leur boutique était aussi lumineuse que ma chambre. Tout était jaune et or.
Mais je suis encore plus éblouie quand je tâte mes mains. Le plus étonnant, tout de même, c’est que les bijoux sont toujours à mes doigts…

C’est ma participation à Des mots une histoire 134 chez Olivia .

Je dépose un murmure à jamais sur tes lèvres

Je dépose un murmure à jamais sur tes lèvres,
et une grave beauté sur le chemin des rêves.
Je dépose un secret à ta nuque embrassée,
un tremblement de doigts à tes doigts effleurés.
De ma bouche à ta bouche, le rêve se précise,
en un grand tourbillon de rires, de caresses et de rivières exquises.
Bel amour emmêlé
de larmes et de frissons par ton cœur accepté.

Je dépose un murmure à jamais sur tes lèvres

Garde mon ombre en toi comme un parfum tenace,
éclaire de tes mains mon cœur et retiens sa trace.
Quand la nuit t’emplira de ses étoiles d’or,
quand tu auras aimé puis haï et aimé encore,
tu sauras revenir aux regards partagés,
à ce premier murmure à tes lèvres enlacé.
Tes rêves brilleront de toute la beauté,
si grave et si sereine au chemin déposée.

Je dépose un murmure à jamais sur tes lèvres

de Jivago. Patchwork d’après le baiser de Klimt.

Atelier Patchwork – Carrés crazy brodés pour un sac

Les broderies se sont chargées de fils de toutes les couleurs,

un peu de quilting autour de ces motifs

pour leur donner un peu de relief,

et quelques tissus pour agrandir en haut et en bas, et de chaque côté,

une doublure assortie … ou pas,

et deux liens que l’on passera dans la coulisse

Voici ce que sont devenus nos carrés crazy brodés

pour un sac

Atelier Patchwork et Crochet – Sur ce carré… ce sera quoi cette fois-ci ?

La consigne, c’était de préparer un carré de 20x20cm environ façon crazy + 3 petits bouts de tissus d’une couleur et 3 d’une autre.

Et sur ce carré… ce sera quoi cette fois-ci ?

Regarder le carré et définir d’un sens, déterminer le bas et le haut.

Placer d’abord les 3 petits bouts de tissus de la couleur la plus foncée sur une même ligne horizontale virtuelle sur le bas carré, enfin pas trop près du bord quand même. Et si ces bouts de couleurs ont une forme allongée, orienter la longueur verticalement.

Puis les 3 autres de la même façon, juste un peu plus haut, sans que ça se touche…

Les fixer, tous les 6, aux points de chaussons et aux points de feston, avec le premier fil à coudre qu’on a sous la main….

Des soupirs et des questions… parce que, comme d’habitude, on aime mieux savoir ce que ça va donner…
et pourtant… c’est tellement joli…et unique… et de suivre les consignes au fur et à mesure…

mais c’est peut-être cet apprentissage du crochet qui envahit les esprits… et qui angoisse…

et l’explication du « magic loop crochet« …

oh merci de cette soirée de bonne humeur et quels fous-rires!!

Patchwork – Un coeur pour des mots, une histoire 92

Des mots, une histoire … me trottent parfois dans la tête…

… Je pénétrai dans la classe, baissant les yeux sur leurs inscriptions pour le Salon que je tenais dans la main. Elles avaient chacune coupé et complété le talon de l’imprimé et me les avaient remis avant de prendre congé.

Les élèves s’afféraient joyeusement en ce début de journée. Le bruit de leurs pas et de leurs voix résonnait dans l’escalier. Dans mes oreilles aussi, à en devenir presque sourde. Il s’amplifia pendant quelques secondes encore, comme une armée en patrouille passant très près. Et brutalement, tout s’arrêta.

Il venait précisément de sortir de son bureau. On aurait pu dire « de son presbytère » tant l’individu avait l’air dur et austère. D’où j’étais, je n’apercevais que sa manche, mais il semblait avoir le don de faire faner les fleurs

La clarté du jour paraissait terne tout à coup, l’atmosphère gaie et insouciante avait disparu. Je ne sus pas trop qui implorer pour que cette fraicheur de goélette revienne…

Edit : c’est ma participation à « Des mots, une histoire »  92ème édition sur le blog d’Olivia Billington.  Les mots imposés sont ceux mis en gras.

Merci à vous tous qui passez par là et qui laissez un commentaire, ce cœur est pour vous.

Je vous ai montré le dos ce ce patch là.

Patchwork et broderie – Des mots, une histoire 91

Des mots, une histoire … me trottent toujours dans la tête…

… Elles étaient venues pour leurs inscriptions à la fête de la laine et à l’aiguille en fête … Je me ferai le messager

Les élèves me suivaient et envahirent rapidement les étages.

Elles furent surprises par cette jeunesse déferlante qui se lançait dans la grande montée des escaliers.

Des onomatopées fusaient de toutes parts. En cette fin de semaine et en ce jour de neige, on sentait nettement un climat tendu à la limite du surmenage.

Le directeur, que tout le monde surnommait «le gréement»,  n’allait pas tarder à apparaître, pour rappeler la politique de civilité instaurée dans l’établissement et pour les virer comme des malpropres

Edit : c’est ma participation à « Des mots, une histoire » 91ème édition sur le blog d’Olivia Billington. Les mots imposés sont ceux mis en gras.

Patchwork – Des mots, une histoire 90

Des mots, une histoire … me trottent dans la tête…

En montant les escaliers, je pense à l’atelier patchwork…
Ces dames ont envie de créer de nouvelles réalisations et d’expérimenter de multiples techniques.On échange nos modèles et nos tissus, chacune participe et se sent concernée dans ce partage. L’ambiance est chaleureuse. On rit, on papote. On y est bien en toutes circonstances, comme dans un palais. Je ne saurais vous dire pourquoi, mais je crois qu’on va réaliser de beaux ouvrages…
Et quand j’arrive sur le palier, elles sont là et m’attendent…

Edit : c’est ma participation à « Des mots, une histoire » 90ème édition sur le blog d’Olivia Billington. Les mots imposés sont ceux mis en gras.

Atelier Patchwork – Sur ce carré, ce sera un coeur …2

La consigne , cette fois-ci, c’était apporter 1 fil à broder de couleur différente de celle du carré + le carré crazy.

J’ai distribué une feuille de papier plus petite que le carré pour y dessiner un cœur,

n’importe quel cœur pourvu qu’il occupe toute la feuille…

à main levée, comme ça, tracé de plusieurs traits jusqu’à ce que la forme nous plaise…

…Des rires… bien-sûr… des cœurs joufflus…

trop minces…trop allongés…des fous rires…on a envie de gommer…mais non… repasser le trait…le courber… l’arrondir… enfin, des cœurs apparaissent… qui plaisent un peu… pas trop…

ça parait difficile de faire de l’imprévu… de ne pas copier …un modèle …ou les unes sur les autres…

Nous avons découpé notre cœur de papier, épingler pour « tracer » au fil à bâtir la forme du cœur sur notre carré crazy…

et c’est sur ce repère que nous allons…

brodé ce cœur …

avec le point de notre choix…point de chainette… point d’épine…

On s’applique…

les doigts sont douloureux…

et les yeux pleurent quelquefois … la concentration et les rires…

on choisit même plusieurs couleurs pour notre cœur …

tant on le veut beau …

Atelier Patchwork – Sur ce carré, ce sera un coeur…

La consigne de départ: préparer un carré de 20x20cm environ façon crazy + 2 ou 3 petits bouts de tissus

Sur ce carré, ce sera un cœur…

On a d’abord jeté les petits bouts de tissus sur le carré, on les a retournés sur l’endroit s’ils étaient à l’envers, ou décalés les uns des autres pour qu’ils ne se chevauchent pas

et on les a fixés au points de chaussons ou au points de feston, avec le premier fil à coudre qu’on avait sous la main….

Des soupirs, plusieurs questions, et beaucoup de fous rires… puis il y avait la galette à manger et le cidre à boire, alors… le cœur… voilà où il en est!

Mi-Janvier 2013 et l’Atelier Patchwork continue…

Mi-Janvier 2013 et l’Atelier Patchwork continue…

Le choix des verts pour les sapins piécés ou appliqués…

pour compléter le panneau d’hiver…

là, des blocs très colorés en vrac…

le panneau automnal bientôt terminé…

hibou en crazy très chouette…

écureuil appliqué et brodé…

un oiseau, deux cochons, trois moutons…

ce panneau prend forme… Digne d’une grand-mère!

les encours prennent de belles couleurs…

Patchwork – Juste pour elle

Juste pour elle ce sac de-ci de -là, elle vient de fêter son anniversaire et s’est mariée ce samedi!

Juste pour elle, j’ai parsemé 6 cœurs sur l’ensemble de l’ouvrage fou.

Juste pour elle ce carré de folie de toutes les couleurs avec quelques petits boutons de perles pour le fermer et en faire un sac.

Juste pour elle, ce sac de-ci de-là.