En ce temps-là… ou ‘in illo tempore‘

mais il est rare de rencontrer cette expression dans des écrits et encore plus rare de l’entendre lors d’une conversation, car elle vient du latin, langue morte et donc plus utilisée aujourd’hui chez les humains. Mais chez les ornitho , hein !? …
Donc, naguère, chez les ornitho et les autres, le rendez-vous des épicuriens était hebdomadaire ou bimensuel mais rarement annuel. J’aurais cru ce rythme éternel. Je me souviens… A l’ouverture de la boite en début de semaine l’émotion était certaine et douce comme un duvet, très vite remplacée par l’impatience de ce qui allait être partager. Alors ce duvet éphémère devenait plumes qui grattaient le papier virtuel sous les touches d’un clavier. Je vous laisse imaginer l’ornitho dont les plumes le grattent. Toute une semaine festive à cogiter avec plaisir et lisser les plumes. Quelquefois, la ponte était rapide et le plaisir n’en était pas moins grand. Au contraire, c’était pure jouissance. L’ouverture des boites en fin de semaine procurait une immense joie quand on découvrait l’effet produit de ce partage entre tous. Comme une pyramide de verres où l’on verse en cascade quelque chose qui pétille qu’on va déguster. C’est peut-être ça qu’on appelle une re-jouissance.
Pour répondre aux Plumes d’Emilie et les mots proposés
