Gants pour l’hiver

Et si on tricotait rapidement des gants pour l’hiver !?

Ici, j’ai tricoté toute une ribambelle de gants pour l’hiver pour les gens de la rue et protéger leurs mains du froid qui va arriver.

J’ai une façon simple et rapide de les réaliser. J’utilise ce modèle depuis des dizaines d’années.

Avec de la laine fine, une pelote suffit pour confectionner cette paire de gants pour l’hiver.

Chaque gant est tricoté au point mousse d’une seule pièce.

Je tricote souvent une paire en même temps, en commençant par chacun des bouts de la pelote.

Vous trouverez les explications des gants pour l’hiver ici ou là encore. Et pour l’assemblage, lisez ce que j’ai écrit ici sur les coutures bord à bord.

Pour savoir si ce modèle est à votre taille, tricotez un seul gant pour une toute première fois et adaptez ces explications aux mains qui porteront la paire que vous ferez. Et vous verrez que vous aurez envie d’en tricoter d’autres, encore et encore.

Ces gants pour l’hiver sont faciles à tricoter, indémodables, confortables et adaptables à toutes les mains, avec juste quelques petites modifications:

J’utilise souvent du fil à tricoter qui se tricote avec des aiguilles allant du n°2 au n°3,5 pas plus. Au-delà, si je dois prendre des aiguilles et du fil à tricoter de grosseurs plus importantes, j’aurais les doigts trop écartés et je préfère me faire des moufles. Mais certaines personnes travaillent dehors, alors pourquoi pas !?

Mes explications sont données avec des aiguilles n°2. Mais si vous prenez de la laine qui se tricote avec du n°2,5, vous monterez 2m de moins pour chacun des rangs et ferez un aller et retour de moins pour chaque doigt ou pour deux doigts sur quatre.

Pour l’assemblage, je vous conseille de faire des coutures bord à bord ou « à plat », ce qui veut dire que vous pourriez enfiler vos gants sur l’endroit ou sur l’envers sans jamais voir la couture d’assemblage.

Avec ces explications, vous pourrez tricoter des mitaines ou gants pour l’hiver sans doigt. Et si vous aimez la fantaisie et pour utiliser tous vos restes de laines pourquoi ne pas tricoter des gants pour l’hiver très personnalisés avec une multitude de couleurs !?

Vous trouverez les explications des gants pour l’hiver ici ou là encore. Et pour l’assemblage, lisez ce que j’ai écrit ici sur les coutures bord à bord.

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… et j’ai tricoté encore en top-down

… et j’ai tricoté encore en top-down. 

Du blanc cette fois-ci, pour une autre petite veste aussi. Est-ce la couverture de ma lecture du moment qui m’a inspirée ? Ou juste la douceur du fil sur mes doigts quand je les ai plongés dans mon sac ? 

Tricoter c’est se bouger les doigts et apprécier la douceur. J’ai commencé cette petite veste par l’encolure. En top-down comme sur les explications que vous trouverez ici et qui vont si bien.

Tricoter c’est se bouger les méninges et compter un peu. Le fil n’était pas si fin que les fils utilisés précédemment. Et oui, c’est comme ça parfois. Dans la même marque et même catégorie pourtant et suivant le coloris, le câble n’est pas toujours de même grosseur. Ça ne méritait pas des aiguilles plus grosses car le tricotage n’aurait pas été joli. L’échantillon n’était pas identique aux autres, mais diminuer le nombre des mailles et des rangs en vaut-il la peine?

Tricoter c’est se bouger pour être inventif. Modifier les explications et ajouter une fantaisie. Et j’ai répété le point ajouré sur le bord des manches de cette petite veste blanche. Et je pense à cette Louise du premier chapitre retrouvée dénudée en pleine rue… alors je reprends ma lecture…

Tricoter c’est se bouger et avancer l’ouvrage. Seulement je rêve en pensant à cette petite personne qui portera ce vêtement très bientôt. Le vent s’est levé et ne cesse de souffler et refroidir l’atmosphère. Er mes aiguilles s’agitent sous mes doigts et accélèrent l’avancée de l’ouvrage. Et pourquoi donc Gaston a-t-il été enfermé dans cette atmosphère enfumée du blockhaus de ce deuxième chapitre… et j’ai ré-ouvert mon livre…

Tricoter c’est se bouger et terminer l’ouvrage sans presque s’en rendre compte. Finir la veste en répétant plus longuement le point ajouré comme sur les manches et vivre au rythme des chapitres d’un livre qui s’égrènent alors que le vent souffle toujours. 

Veste bébé top-down et raglan ajouré

Veste bébé top-down et raglan ajouré

J’ai beaucoup tricoté et j’aime tricoter les brassières, mais je m’aperçois de plus en plus que les brassières sont enfilées devant derrière et qu’elles sont utilisées comme des gilets, alors pourquoi ne pas tricoter directement un gilet ou veste quand une nouvelle naissance s’annonce. Et quand ce sont plusieurs naissances, c’est la fête. Il faut une pelote et demie pour une veste de taille naissance de zéro à trois mois, et j’ai trouvé dans ma réserve de la belle laine toute douce, grise pour une petite fille alors j’ai fait le boutonnage du bon côté, et jaune pour une deuxième naissance annoncée.

J’aime bien tricoter les pulls ou gilets en partant de l’encolure, c’est ce qu’on appelle top-down, on s’arrête quand l’aisance pour le bras est suffisante. Pour ces vestes, j’ai monté 83mailles sur des aiguilles n°2,5 pour une taille de zéro à 3mois et tricoté 4rangs au point mousse, au 5ème rang j’ai fait une boutonnière en tricotant les 3premières mailles endroit, 1jeté et 2m ensemble puis le reste du rang à l’endroit et 3 autres rangs au point mousse, donc 8rangs au point mousse pour le tour de cou pour la veste jaune, mais uniquement 2 autres rangs pour la veste grise et j’ai commencé le corps de la veste grise au R8 qui est devenu R9 des explications ici.

Pour un gilet de taille zéro à 3mois il faut compter 17mx2 pour les devants, 25m pour le dos et 12m pour chaque manche. Après, tout dépend du point ajouré choisi pour le raglan, mais pour une si petite taille le raglan ne peut pas dépasser la largeur de la manche, puisqu’il empiète de deux moitiés sur les devants et dos et sur chaque manche. Il peut être simple, ce raglan, avec un jeté avant et après une maille centrale tous les 2rgs. Dans le cas de la veste grise, le raglan s’étale sur 11m au premier rang avec une maille centrale jusqu’à 21m au dernier rang, et la maille centrale de chaque raglan était la maille du début et fin de chaque manche. Dans le cas de la veste jaune, le raglan s’étale sur 8m sans maille centrale, il empiète de 4m sur chaque côté et manche.

Le plastron raglan se fait sur 40rgs soit 20rgs d’augmentations de 8m tous les 2rgs sans oublier de faire 2 autres boutonnières au R25 et R45 comme au R5. Au R48, on obtient 243m que l’on répartit de la façon suivante : 37m pour un devant, 52m pour la manche, 65m pour le dos, 52m pour l’autre manche et 37m pour l’autre devant.

Je tricote toujours les 2manches en même temps mais séparément avec chacun des bouts d’une pelote. Là les 52m de chaque manche seront augmentées de 2m en début et 2m en fin du R1 de la manche. Les manches se tricotent au point mousse pendant 68rangs (ou 78rangs pour un revers de manche), en diminuant 1m à chaque extrémité des R11, R21, R31, R41 et R51 des manches. Et j’ai arrêté souplement toutes les mailles de chaque manche.

J’ai repris les mailles du corps en ajoutant 4m supplémentaires entre le premier devant et le dos et le dos et le deuxième devant et j’ai tricoté ces 147m du corps de la veste tout au point mousse pendant 70rangs (ou 80rangs pour veste plus longue) puis j’ai arrêté souplement toutes les mailles.

Il vous reste à fermer par une couture discrète les dessous des manches et coudre 3 boutons sur le devant en face des boutonnières.

Pour des coutures discrètes, je vous conseille d’aller voir mon article « gros plan sur les coutures au tricot » ici

Je vous remercie des commentaires, toujours très encourageants, que vous me laisserez ici.

Serait-il encore question d’annulation ?

Comment ? Serait-il encore question d’annulation ?! Oh non !

Les élèves ont travaillé sur le sujet, se sont décarcassés et espèrent bien porter cette machination à son terme. Ils ont tout de suite été emballés par le projet et l’ont accueilli avec enthousiasme et empressement. Ils ont cherché et trouvé des idées merveilleuses. On n’était pas loin d’affrontement parfois qui virait vite à la fanfaronnade.

Ils parlaient d’un défi un peu fou, le résultat est bluffant. Ils ont promis de tenir et remplir le cahier des charges en tous points. Chacun sera masqué de façon originale. Tout le monde portera une grosse tête qui lui couvrira correctement le visage et suffisamment ouverte et aérée sur l’arrière pour pouvoir garder cette structure durant toute l’exhibition. Une énorme femme-pantin vêtue de mille carrés de couleurs représentera Carmentran assis sur un char en bois. Et c’est l’ensemble qu’on brûlera le soir venu.

C’est Mademoiselle Merle, l’ancienne surveillante générale, qui les a inspirée. Celle qu’ils avaient surnommée Elmer depuis la nuit des temps pour se moquer de son caractère et de ses robes aussi sombres que l’oiseau éponyme. C’est elle aussi qui ne leur autorisait, comme seul moment de culture-détente durant le carême, l’entrée de la bibliothèque qu’en silence uniquement et sans musique, en confisquant les écouteurs et baladeurs des plus hardis, et qui privait de beignet celui ou celle qui ne respectait déjà pas les règles le mardi-gras. Oui, ils ont osé et ne se sont pas privés de dire tout ce qu’ils pensait d’elle.

C’est ma participation aux Plumes 21.03 chez Emilie avec les mots récoltés en gras.

Les aléas de la vie sont ainsi

Les aléas de la vie sont ainsi faits.

Mais on ne peut s’empêcher de constater que le hasard distribue plus de chance à certains qu’à d’autres, mine de rien. Chez Alex, la nostalgie a plutôt des traits d’angoisse et douleurs. A aucun moment elle ne souhaite revivre sa jeunesse. Elle se souvient. Les jours les plus heureux de son enfance sont ceux passés loin de la maison que ses parents avaient restaurée quand ils sont arrivés dans le New-Jersey lors de vacances d’été. En famille à six, avec ses frères et sœurs, sans ses grands-parents.

Elle ne s’est jamais résignée. A s’en rendre même malade à l’adolescence. Elle a un regret. De ne pas avoir su exprimer son premier mal-être à trois ans à peine. Elle ne connaissait pas encore les mots pour le dire. Et ces maux qu’elle avait subis, ces sœurs et elle allaient les encaisser pendant des années. Elle a parlé pourtant, elles ont décrit les faits et fait comprendre à leur parents leur détresse. Sans jamais obtenir l’intérêt escompté. Elles allaient devoir faire comme si elles n’en étaient pas affectées et comme si ce qui s’était passé n’avait pas de conséquence. A cet âge, comment ne pas croire les parents expliquant que c’était le mieux pour elles ?

Des souvenirs, elle en a et elle écrit. Comme les goûters où l’on discutait en dégustant le thé accompagné d’une madeleine remplacée par un banana-split les dimanches après-midi. Suivaient les parties de dames sur la petite table du salon proposées par sa grand-mère qu’elle gagnait souvent et qu’on aurait pu croire joyeuses, très vite assombries par l’haleine chaude de son grand-père soudain derrière elle qui se penchait dans son cou pour s’émerveiller de son vif entrain et de sa réussite.

Disparaître… Disparaître et ne jamais ré-apparaître, c’est ce dont elle rêve chaque fois que s’assoit son grand-père sur le bord de son lit en enlevant son dentier et, si elle résiste, sachant lui répéter d’une haleine fétide qu’il est un sorcier, qu’il pourrait la tourmenter jusqu’après la mort et qu’il ne faut rien dire à personne.

C’est ma participation aux deuxièmes Plumes chez Emilie pour 2021 avec les mots proposés et notés en gras pour parler du livre que je viens de fermer. Ce livre est tout autre de l’idée que j’avais eu en lisant la quatrième de couverture. Etudiante en droit à Harvard, Alex Marzano-Lesnevich est une farouche opposante à la peine de mort. Jusqu’au jour où son chemin croise celui d’un tueur emprisonné en Louisiane, Ricky Langley, dont la confession ébranle toutes ses convictions. Pour elle, cela ne fait aucun doute : cet homme doit être exécuté. Bouleversée par cette réaction viscérale, Alex ne va pas tarder à prendre conscience de son origine en découvrant un lien entre son passé, un secret de famille et cette terrible affaire. Elle n’aura alors qu’une obsession : enquêter sur les raisons profondes qui ont conduit Langley à commettre ce crime épouvantable.

Un mot de sept lettres

Mémé, peux-tu me citer un mot de sept lettres ?

– Caribou, lança-t-elle sans hésitation. Etait-ce le sifflement de la bouilloire posée sur le poêle qu’elle commençait à entendre chanter et qui l’avait inspirée…

– Super, un autre s’il te plait ! Elle avait pris l’habitude et se prêtait facilement à l’exercice farfelu du début de matinée.

– Orignal, fusa du tac au tac

– Peu ordinaire, c’est vrai, à quoi penses-tu ?

– Cervidé, en est un autre.

– !? Elle m’épatait car ce matin je l’aurais cru pleine d’hésitation. Comme à chaque fois après le petit-déjeuner, elle s’était assise dans son fauteuil. Mais aujourd’hui, elle avait d’abord posé son ouvrage de couture sur ses genoux auquel elle n’avait pas touché depuis un moment, puis avait eu l’air de préférer la lecture et tenait le livre qu’elle avait choisi d’une main avec un doigt plié à l’intérieur pour ne pas perdre sa page encours, et dont elle n’avait encore lu aucun mot. Elle remonta ses lunettes sur le haut du nez et regarda par la fenêtre en souriant.

– Paysage enneigé, en voilà deux autres. Qu’en dis-tu ?

– Tu me surprends et j’en suis ravie. Que se passe-t-il ?

– L’évasion est dans mon bouquin. Il raconte la liberté et l’égalité d’un peuple dans une contrée extrême où un certain nombre a le cerveau quelque peu congelé après être resté longtemps confiné contre sa volonté…

Elle s’en aperçoit quelquefois

Le pire c’est qu’elle s’en aperçoit quelquefois.

Non ce n’est pas le pire. C’est pure rigolade quand elle s’en rend compte et qu’elle grossit l’effet par son humour.

Mémé a trouvé Mo pour l’aider à retrouver ses mots et Tom qui retrouve les choses qu’elle ne cherche même plus. « En voilà deux (mots) à leur manière », dit-elle en parlant d’eux, qu’elle ne perdra jamais puisqu’ils reviennent… « par obligation, pas comme toi ! » ajoute-t-elle en épiant ma réaction par dessus ses lunettes.

Elle m’appelle Mo quelquefois. Ou Tom. Je suis Ed. Elle m’a demandé une fois si elle pouvait ajouter « monde ». Après un échange de regards soutenus, elle a lâché « oh et puis zut » à la fin. Ça, ça va bien et ça sort tout seul. Aujourd’hui, elle a voulu qu’on sorte les bûchettes de couleurs… !? …pour ces petits qui feront des courses à vélo devant ses fenêtres et qui se gèleront les mains et le nez dehors. Et oui, c’est comme ça, les bons mots arrivent parfois sans savoir pourquoi, et c’est heureux pour moi en ces temps-là mine de rien. Alors je suis allée chercher les sacs à laine dans lesquels elle a farfouillé, tiré quelques pelotons et pris enfin ses aiguilles. Il fallait voir comme ses doigts, toujours pliés à son âge, savaient se déplier en souplesse pour faire courir les mailles et grandir son ouvrage. Elle était contente d’aligner les rayures en alternant les fils colorés sur ces moufles. Une paire, puis deux qu’elle posa sur ses genoux et me regarda comme si elle attendait autre chose.

Je lui servi un thé avec un peu de sable (non, pas de sucre, juste un petit sablé) et lui lu un chapitre de son livre. Quand je le refermai, elle me fit remarquer qu’elle aurait pu mettre du rose dans son tricot mais que c’était tout pour aujourd’hui et que le reste serait pour demain. Elle finit sa phrase en me demandant si je connaissais le nouveau numéro de sa page. Ma réponse était toujours la même depuis longtemps : Bosco n’avait toujours pas donné de nouvelles .

Mi-avril et pas un nuage à l’horizon

Mi-avril et pas un nuage à l’horizon. C’est sûr ici, le vent du nord est là pour les chasser.

Et toujours pas de giboulée, non plus. C’est une année vraiment extraordinaire.

Alors, ne perdons pas le nord et prenons le fil pour aller plus vite au jardin tricoter un peu, histoire de se délasser après un enregistrement rigolo, mais assez contraignant pour une vidéo un peu spéciale.

Je ne perds pas le fil et prends mes aiguilles pour faire une sorte de riboulaine à ma façon, et essayer de cacher nos faces de zébu.

Comme le temps est presque à l’été, et qu’il faut que tout se lave à grande température, j’ai trouvé du coton, à peine 20g en tout et pour tout.

Et j’ai commencé par monter 54 mailles avec des aiguilles n° 2,5.

R1 : tricoter tout à l’endroit
R2 à R6 : répéter le R1
R7 : tricoter 49m end, retourner le travail
R8 : tricoter 44m env, retourner le travail
R9 : tricoter tout à l’endroit
R10 : tricoter tout à l’endroit
R11 : tricoter 5m end, tricoter 44m env, tricoter 5m end
R12 : tricoter tout à l’endroit

R13 à R24 : répéter 2x( de R7 à R12)

R25 : tricoter 49m end, retourner le travail
R26 : tricoter 36m env, retourner le travail
R27 : tricoter 28m end, retourner le travail
R28 : tricoter 36m env, retourner le travail
R29 : tricoter tout à l’endroit
R30 : tricoter tout à l’endroit
R31 : tricoter 5m end, tricoter 44m env, tricoter 5m end
R32 : tricoter tout à l’endroit

R33 à R72 : répéter 5x( de R25 à R32)

R73 à R84 : répéter 2x(de R7 à R12)

R85 à R87 : comme R7, R8 et R9
R88 à R92 : tricoter tout à l’endroit
R93 : arrêter toutes les mailles.

Faites une chaînette de 30cm pour chacun des 4 coins qui seront les attaches de ce masque.

Vous pouvez doubler ce masque d’une fine toile comme un mouchoir cousu à grands points.

N’oubliez pas de le laver très souvent.

J’ai pensé à toutes celles qui sont plus à l’aise au tricot qu’en couture. Gardez-vous en bonne forme.

Et Merci, Dane qui m’invite à sa participation à son défi ici.

Comme chacun un peu marri ma foi

Dans cette atmosphère délétère, je suis comme chacun un peu marri ma foi.

Après avoir voulu et tenté en vain de piocher la terre plusieurs fois,
J’ai jetai mes graines au vent, finalement, comme ça.
Puis rentré, me suis penché sur des livres, vieux extraits aux yeux des gens parfois
Ai relu le prologue de l’évangile de Jean avec attention, mais seulement une fois,
et encore l’Ours et l’Amateur de fleurs de l’autre Jean, c’ui-là deux fois, je crois
en cherchant, du fond de ma grotte, quelque vaticination à tout ça, ‘ya de quoi !
Une barrière peut-être ou un remède de guérisseuse. Pourquoi pas ?

Pour répondre aux mots, une histoire chez Olivia avec les mots de la récolte 44 (délétère, terre, extrait, prologue, grotte, guérisseuse, ours, atmosphère, vaticination, marri).

Au pied du buffet d’orgue

On s’asseyait au pied du buffet d’orgue,

et on allongeait bien droites nos jambes sur le plancher pour calmer notre cœur et apaiser notre respiration. C’est sûr qu’après avoir monté à toute vitesse l’escalier de pierres en spirale, notre trio était essoufflé mais c’était là notre cachette préférée.
Nos forfaits emballés dans une serviette à carreaux étaient posés sur nos genoux. Et on rigolait enfin ! Pas très fiers de nous mais heureux de n’avoir rien renversé, on allait se régaler car on était gourmand. Je ne sais plus qui en premier avait eu l’idée de ce chapardage, mais ce sortilège nous habitait depuis quelques temps déjà. C’étaient les jeudis après-midis que nos mères préparaient  les pâtisseries avec beaucoup d’amour, et dès que l’odeur se répandait dans la maison, c’était très difficile de résister.
On savait que le partage n’allait pas être équitable du tout pour le reste de nos familles, mais c’était plus fort que nous. La mienne ne fut pas dupe et m’expliqua avec douceur que ce maraudage devait cesser parce que ça n’était pas honnête et que c’en devenait écœurant pour la fratrie. Elle a bien du me le répéter dix ou vingt fois sans changement d’attitude de ma part. Comment résister à un tel délice ? Je continuai à voler.
On était trop content de sentir cette odeur de sucre s’échapper de nos serviettes tièdes. L’énorme bretzel qu’apportait Fifi étaient couvert de gros grains de sel qu’on mangeait en premier, avant de le couper en trois et de n’en faire presque une bouchée. Les cookies de la mère de Loulou, tendres à l’intérieur et assez croquants sur le dessus étaient à tomber par terre. Et moi maintenant, j’ouvrais en dernier le sachet de fraises tagada que j’avais acheté avec une pièce de ma tirelire, parce que Maman avait fini par me punir et me priver de dessert si je n’arrêtais pas rapidement ce méchant caprice.

Pour répondre aux Plumes 7.20 chez Emilie avec les mots proposés de la semaine ( pâtisserie, amour, sucre, orgues, sel, fraise, sortilège, caprice, trio, famille, cookie, douceur, écœurant ) sur le thème du délice.

 

Tous aux abris

« Tous aux abris »

Ce n’est pas par mesure de sécurité que ces messages sont diffusés dans nos rues depuis plus d’un an et demi. Nous n’y sommes pas encore trop habitués, mais plus rien ne nous surprend vraiment.

« Kot ». Le petit doigt de Lou est tendu vers l’œil rouge scintillant d’un nouveau petit engin qui nous survole. C’est un drone de couleur noire en forme de tour Eiffel à un seul étage qu’ils ont envoyé cette fois-ci. Une sorte de petit nichoir qui transporte non seulement le coutumier haut-parleur nasillard mais qui protège également une caméra sous son ventre en mode enregistrement à en voir ce petit bouton qui clignote. Nous ne nous étonnons plus de rien, et agissons en mode d’extrême vigilance.

Je suis sur la terrasse avec les enfants. Je porte rapidement mes yeux au fond du jardin sans bouger la tête. Mémé est sortie ramasser quelques jeunes pousses pour préparer une salade à midi. Elle lève la tête. Nos regards se croisent. A l’instant même, elle connaît ma pensée et moi la sienne. Tous nos moindres mouvements vont être épiés maintenant.

On ne se parle plus beaucoup, on répond seulement aux questions des plus jeunes avec très peu de mots. Un semblant de vie en somme car tous nos mots sont écoutés, mémorisés et comptés depuis quelques temps. On l’a su quand on nous a parlé des cabanes bâties à la périphérie. On y loge actuellement les fortes têtes, les grandes gueules qui ont trop causer sans se méfier ou juste parce qu’ils ont cru bon de dire n’avoir peur de rien. On les savait forts, mais d’autres aujourd’hui ont l’autorité. Jusqu’où vont-ils aller dans leur inventivité ?

L’aïeule n’est pas sans ressource non plus dans sa créativité. Je perçois un clin d’œil subtil derrière ses lunettes. J’attrape les petits par le bras pour rentrer dans la maison, car il faut obéir. Les plus grands l’ont fait sans broncher. Obéir vite et savoir courir aussi quand leurs messages se font entendre. On l’a compris très vite, car certaines personnes portent encore la marque des coups suite à un manque de rapidité ou un zèle accentué de lenteur trop excessive. Courir où que l’on soit, et se claquemurer. Mémé n’aime pas que j’emploie ce verbe-là. Je le pense, uniquement. On se préserve. Dans nos paroles et dans nos gestes. Elle parle de se cocooner. Je la vois baisser la tête et prendre l’attitude d’un coureur. Elle a su garder sa douceur et le goût de rire, c’est tout ce qui nous reste et c’est magnifique dans notre vie aujourd’hui.

En réponse aux Plumes 5.20 pour les petits cahiers d’Emilie avec les mots proposés (sécurité, jardin, créativité, nichoir, kot, cocooner, protéger, courir, claquemurer, pensée, cabane, bras, bon), peut-être inspirée de mes lectures et ça peut être une suite à mon texte d’hier.

 

Un saut de dix jours dans le futur

Un saut de dix jours dans le futur

-Que dirais-tu de faire un saut de dix jours dans le futur en une seule nuit, dix jours rayés de ton agenda, sans jamais pouvoir dire hier ou avant-hier !?

-Alors là tant mieux, je serais déjà en vacances, dans un endroit idéal, et une fée serait sûrement venue finir et boucler les projets et ouvrages avant mon départ dans ce délire.

-C’est une réalité, ça s’est vraiment passé, il y a un peu plus de quatre cents ans, quand Henri de Navarre n’avait pas trente ans et n’était pas encore devenu Henri IV, ni père de son fils qui deviendra LouisXIII qui connaîtra d’Artagnan et qui prendra à son service les quatre mousquetaires.

-…ah oui, et quand les quatre filles du docteur March vivaient au bord du lac des Quatre Cantons, hein !? Dis, ces jours ont été effacés pour le monde entier avec du tétrachloroéthylène, sans doute ? On est vraiment dans une tétradimension, avec toi !

-D’accord pour les mousquetaires, autrement tout est vrai. D’abord des pays catholiques d’Europe, comme l’Italie et la péninsule ibérique, ont adopté ce nouveau calendrier du jeudi 4 octobre au vendredi 15 octobre 1582 alors que la France n’a seulement accepté ce passage du 9 au 20 décembre de la même année, juste un peu avant Noël…

-Et bien bonjour pour que les cadeaux soient prêts à temps pour Noël ! Dis, sans rire, je te savais atteint de tétracapillectomie, mais ne serais-tu pas tétraploïde aussi ?

-Tu vois que tu t’y mets ! …puis des pays protestants ont acté ce changement, mais certains ont traîné longtemps les pieds si bien qu’en Russie la révolution d’octobre s’est déroulée en novembre pour les français car le calendrier grégorien n’avait pas remplacé julien…

-Tu vois bien que tu as l’art d’embrouiller les choses, avoue ! Pourquoi Grégorien a voulu rouler et remplacer Julien ?

-… (Rire) pour que notre calendrier, avec une année bissextile tous les quatre ans, et nos saisons soient en phase avec la révolution de la Terre autour du Soleil.

-Je ne vois pas bien l’importance de changer tout ça. On aurait pu rêver de fêter Noël en été ou au printemps sans que rien ne change rien à la Terre et au Soleil.

-Compliquer les choses, c’est le propre de l’humain et je pense qu’un poète de l’époque a du vouloir en parler dans une suite de quatrains intitulée « contre la présence réelle », regarde ce que j’ai trouvé et ça commence comme ça :

« N’est-ce point sans raison que ces champis désirent
Etre sur les humains respectés en tous lieux,
Car ils sont demi-dieux, puisque leurs pères tirent
Leur louable excrément de substance des Dieux… »

-Dis m’en plus, ne t’arrête pas, je ne comprends pas tout mais c’est beau et ça ne m’embrouille point.

– C’est de Théodore Agrippa d’Aubigné, originaire d’une région qui m’est chère et grand-père d’une marquise bien connue de l’histoire …
« …Et si vous adorez un ciboire pour être
Logis de votre Dieu, vous devez, sans mentir,
Adorer ou le ventre ou bien le cul d’un Prêtre,
Quand ce Dieu même y loge et est prêt d’en sortir.

Tout ce que tient le Prêtre en sa poche, en sa manche,
En sa braguette est saint et de plus je vous dis
Qu’en ayant déjeuné de son Dieu le dimanche,
Vous devez adorer son étron du lundi.

Trouvez-vous cette phrase et dure et messéante ?
Le prophète Esaïe en traitant de ce point
En usait, appelant vos Dieux Dieux de fiente,
Or digérez le tout et ne m’en laissez point. »

Pour répondre à Jacou qui posait cette question : MAIS, OÙ DONC SONT PASSÉS CES DIX JOURS ? Chers adeptes et ami.e.s de l’agenda ironique,  je vous propose de répondre à cette question, avec quelques contraintes :
– Placer dans votre texte, au choix  : Henri IV, les quatre mousquetaires, les quatre filles du docteur March, le lac des Quatre Cantons,
– Le texte ne devra pas dépasser 29 phrases.
– Insérer un quatrain.
Saupoudrer de quelques mots comportant le suffixe tétra.
Je n’ai aucun mérite, j’ai tout trouvé sur le Net, et même Max-Louis nous avait entraînés dans sa fiction, il y a peu.

Joyeuses année 2020

Joyeuses année 2020.

Je sais que deux mille vingt mailles et plus agrémenteront mes nouveaux ouvrages, que deux mille vingt petits bouts de tissus et plus confectionneront mes nouveaux ouvrages, que deux mille vingt mots et plus composeront de nouveaux articles, mais que ferai-je, où serai-je dans deux mille vingts jours ?

Adieu l’an dit neuf et marre dit vieux, et Meilleurs vœux pour l’an de mille vins, sans en abuser qu’il apaise nos peines et qu’il fasse rejaillir sourires et joie, bonheur et sérénité dans nos cœur pour toute une année de douceur… ¸¸.•*¨*• ☆

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Se perdre chez l’influenceur

Ne pas vouloir se perdre chez l’influenceur, ni se laisser modeler par la folie.


Garder la certitude de retrouver l’harmonie et toute la tendresse des années bonheur.
Se mêler aux bousculades pour ne pas manquer le saltimbanque.
Se mouiller et se tremper, au point de passer pour un exploiteur de bourses, pour n’apercevoir finalement qu’une ombre floue et insipide.
Frôler le burn out et retrouver assez de caractère au risque de se faire enguirlander.
Elles m’avaient lancé : « Chiche ». Sans toutefois lâcher les cloches d’une main, j’ai plongé et tendu l’autre. Et voilà ce que j’ai attrapé et rapporté. Pourquoi penser qu’en rouge et blanc ?

C’est ma participation à des mots, une histoire chez Olivia avec les mots proposés des deux dernières semaines et beaucoup de fantaisie pour sourire un peu sans se perdre chez l’influenceur. Ici, tout est fait main.

Porter une paire de gants

Elles voulaient presque toutes porter une paire de gants qu’elles auraient tricotés. Envie, désir…

Je leur avais expliqué qu’il valait mieux déjà faire un gant comme le modèle, pour pouvoir ensuite l’adapter à leur main.

Chacune avait apporté sa pelote de laine fine pour apprendre à tricoter ses gants au point mousse à 2 aiguilles.

Et toutes sont parties avec leur gant-gabarit et l’envie d’apporter une laine de couleur à son goût pour la prochaine fois.

Rien de plus facile, les explications sont là

pour répondre au grand défi de Noël éco-responsable sur une idée de Stella mes petites créations.

Chaussons de 8 carrés

Confection de chaussons de 8 carrés et calendrier de l’Avent

Quoi ? Il faut être un peu tordue pour rapprocher l’idée de confection de chaussons de 8 carrés tricotés avec le calendrier de l’Avent ?! Oh Pas tant que ça, vous allez voir.
Depuis la Lauouine,
les jouets et les décos pour Noël sont exposés dans les commerces, et déballés les chocolats et les galettes des rois…
alors sans y penser vraiment, mais largement imprégnée quand même à l’idée de cette fête…
tout en tricotant pour faire plaisir
les restes de laine sur mes aiguilles d’abord et à Stella ensuite… Etoile…
je compte mes mailles et les enchaîne, fil arrière, fil devant… Avent…
il y en a toujours une qui manque s’échapper ou qui ne veut pas passer… ai-je un ongle accrocheur ? non, peut-être les doigts juste un peu abîmés par le froid… non pas de crème maintenant… Crème ou écrue… je change de couleur de laine et des rayures se forment…
Je compte mes rangs, puis les carrés aussi… Vingt-quatre, c’est divisible par deux, trois, quatre, huit, douze…
et c’est comme ça que si on tricote un carré par jour quand on ouvre une case du calendrier de l’Avent on aura une paire et demie de chaussons pour Noël…
alors bien sûr il faudra continuer pour compléter la deuxième paire si on ne veut pas que le destinataire soit à moitié content…
et comme on aimera ça on continuera à tricoter et chaque jour sera l’avant d’une paire… ou presque.
Avec tout mon sourire.
Fatiguée ? un peu sans doute.

Pour le grand défi de Noël éco-responsable sur une idée de Stella mes petites créations
et pour répondre à Chicky Poo et Samarian sur il était 7 fois Noëlen rythme et en musique de mes aiguilles.

Entendre à nouveau le cri des kangourous

Me tarde-t-il vraiment d’entendre à nouveau le cri des kangourous ?

Je pense souvent à cette rencontre d’antan. Énorme défi qu’on accepte bon gré mal gré. Il y a eu le défilé aux invalides… et des pique-assiettes, bien sûr. Fameux vestige ! Je sens un sourire monter. N’empêche qu’il y aura toujours cette étincelle dans les yeux de nos petits. Et puis j’entends: « plus d’espoir ! », mon visage s’éteint.

Ressentir cette dualité intérieure, enserrée dans une situation indicible, où les souvenirs se bousculent et les projets restent et attendent… Mais attendre quoi grand dieu puisque d’aventure on ignore ce que demain sera. Je voudrais calmer cette révolte au creux de mon ventre. Mes épaules sont lourdes comme si tous les méandres de la vie y reposaient soudain. J’ai l’impression d’avoir vécu ce moment… Est-ce une répétition ? Drôle d’interprétation, ça va sans dire. Je serais incapable de sortir trois mots de suite sans zézayer. Alors je me tais. J’écoute.

Chaque expiration est un soupir et sa respiration est régulière. Est-ce pour ça que le Finistère porte ce nom ? Faut-il aller au bout du bout pour s’envoler ? Le cygne le fait bien, lui. Fais-moi un signe… les paroles de la chanson trottent dans ma tête et apportent un sourire sur mes lèvres. Il va falloir… ou ne plus falloir y penser… Penser au canard et préparer son foie une dernière fois. Déposer la brioche sous le torchon et la laisser s’enfler sans l’oublier. Ouvrir la bouteille pour que le vin s’oxyde et prenne tous ses arômes.

Ne plus penser et se laisser explorer les méninges comme si des milliers de mains les trituraient en douceur. Sans sursauter, se souvenir des claquements de portes et surveiller l’arrivée des amis, des claquements de langues des convives à la découverte des saveurs, des claquements de glace sur le lac gelé, des claquements de fouet du traîneau qu’on ne verra peut-être jamais dans le ciel…

C’est ma participation à des mots, une histoire chez Olivia avec les mots proposés de ces dernières semaines et mes idées grises.

Chaussons de deux couleurs tricotés au point de chevrons

Chaussons de deux couleurs tricotés au point de chevrons

Je ne saurais pas dire où j’ai vu ces explications en vidéo. Sur le Net bien sûr, mais où ? comment y retourner ?… j’ai longtemps chercher… en vain. Ce dont je me rappelle c’est qu’Elle avait griffonné sur un papier ses notes que j’ai pu lire avant que mon ordi se ferme, faute d’alimentation électrique et batterie épuisée. Elle faisait un chausson de 2 couleurs contrastées, rose fuchsia et bleu marine avec de jolis effets de demi-fleurs sur le dessus du pied et des chevrons, en petits escaliers sur les côtés qui rendait le chausson assez rigide et très coloré. Un peu déçue, j’aurais bien aimé la remercier et faire un lien vers sa vidéo.

Je pense avoir vu qu’elle avait noté 39m en bas du papier, puis dessiné 9 boucles au centre de bas en haut qui signifiaient des augmentations sur les mailles centrales, puisque sur les chaussons il y avait comme des demi-rosaces de couleur rose. Et 11m était écrit tout au-dessus au centre de la page, pour la semelle je suppose.

Ces deux couleurs très différentes ont fait que j’ai pu voir que l’escalier formé par les chevrons d’un côté du chausson était exécuté de façon symétrique sur l’autre côté comme dans un miroir.

Alors j’ai pris mes aiguilles et deux fils à tricoter, un clair et un foncé, et j’ai foncé pendant que je me souvenais de ce que je pensais avoir vu et qui était accroché là comme imprimé juste derrière mes yeux. Voici ce que ça donne.

Et j’ai copié mes petites notes en forme d’explications pour ces chaussons chevrons sur cette page ici.

Gants de raphia pour peeling réussi

Gants de raphia pour peeling réussi

J’avais déjà fait un tout premier gant pour montrer qu’on pouvait tricoter tout lien autre que le fil à tricoter, comme du raphia ici.

Ce premier gant que j’avais utilisé comme contenant ou cache pot et posé sur une table ou à suspendre contre un mur ou un grillage.

Le raphia résiste à l’humidité, mais n’est pas très agréable au toucher, ça gratte un peu. Alors j’en ai faits d’autres pour être mouillés et servir de grattoirs. C’est pour ça (et pour l’avoir utilisé) que j’ai intitulé mon article gants de raphia pour peeling réussi. Il y en a déjà toute une ribambelle pour notre prochain marché de Noël.

Pour le grand défi de Noël éco-responsable sur une idée de Stella mes petites créations.