Entre poème et textile c’est le jeu des yeux et des mains.
L’œil lit, relit, et parfois des visions intérieures et colorées s’ébauchent.
Les mains cherchent les tissus que l’aiguille lie et relie..
Les doigts assemblent quand les autres brodent… Les fils tracent un dessin…
L’œil revient au texte quand les mains sont en panne.
L’expérience est exigeante, plaisante et exaltant.
L’œil s’emplit de fils et de couleurs que les mains aiment suivre et poursuivre.
un très joli poème qui résume bien le travail que l’on peut faire avec le fil
C’est exactement ça!