La collecte continue… et mon récit se poursuit… pour Des mots, une histoire 115 – On s’est retrouvé à l’Atelier Patchwork.
Personne n’avait vraiment noté ses 7 ou 8 mots, comme il en avait été décidé à notre dernière rencontre. Pas même moi, d’ailleurs. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être que marquer les choses, c’est s’engager.
Par contre quand l’une après l’autre, on a parlé avec passion de ce que l’on voulait réaliser, on a su l’exprimer et ce n’était pas neutre. C’étaient une histoire racontée à ses petits, une BD préférée, des fables, des proverbes ou des citations qui collaient bien à notre actualité et notre identité.
On avait apporté des croquis et des supports d’idées. On les a tous déposés sur la table de façon anonyme. Il y en avait beaucoup et je comprends l’hésitation pour en choisir un seul.
On s’est décidé et on a tracé notre dessin, disposé chaque détail et équilibré l’ensemble dans les dimensions imposées.
Au fur et à mesure, on se posait mille questions. Sur la présentation, par exemple. Sera-t-elle plus haute que large ou le contraire ? Il faut reconnaitre que là encore le choix est difficile.
Et l’ouvrage se pliera, mais devra-t-il vraiment avoir un sens ? S’ouvrira-t-il comme un de nos livres ou de façon manga ? L’envers de l’assemblage peut se voir et aura alors son importance.
Enfin on a essayé de ne pas placer chaque élément de façon quelconque et qu’il n’empiète pas sur l’autre. On leur choisira un ordre chronologique ou simplement logique. Chaque unité aura sa particularité et la frontière entre elles devra être invisible.
Alors pour la suite, toujours pas de tissu, que des crayons et du papier, et peut-être des ciseaux pour un peu de découpage…
Édit : c’est ma participation à Des mots, une histoire 115. Les mots imposés y sont tous ou à peu près.
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On t’ imagine bien dans ton atelier ! Mais on aurait aimé voir le croquis …(enfin, moi!)
ça vient mon Pierrot, patience
merci de ces encouragements
du travail d’éveil, comme l’on dit dans les écoles, mais que c’est beau le résultat, ça fait rêver
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On a vraiment l’impression d’être là a hésiter avec toi sur le choix des assemblages. 😀 Ton récit s’étoffe et on attend la suite. 😀
merci, ça vient, mais il faut être patiente
Au final, est-ce que l’ouvrage deviendra un livre en tissu, comme ceux que l’on achète pour les tous petits ? Certains sont tellement jolis…
A part ça, les mots sont bien placés…
je pense qu’on ne le saura vraiment qu’à la fin
merci de ton attention
Que de choix possible au démarrage d’un ouvrage…..j’aime bien l’idée que l’envers se voit aussi et qu’il faut le soigne 😉
Bonne journée 😉
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Ben, moi, je ne vois pas si il manque des mots… ton texte reste fluide !
Ils y sont tous. Pour une fois, je ne les ai pas mis en gras pour que la lecture soit justement plus fluide (il me semble avoir lu ça sur un des commentaires)
eh bien, ça fonctionne donc
merci Marlaguette
Oui, perso, je préfère.
Cette phrase m’a… marquée, justement : « peut-être que marquer les choses, c’est s’engager. »
et oui, en tant qu écrivain tu dois savoir ces choses