Découpages bois et petites princesses

Je personnaliserai ma table de fête de ces découpages bois et petites princesses…

Découpages bois et petites princesses

Bois… Princesses… Aujourd’hui, ce sera la fin de mon histoire (clic ici pour la première partie)

Découpages bois et petites princesses

ou conte de Grimm (clic ici pour la deuxième partie), François est riche depuis qu’il a trouvé le trésor de la sorcière.

Il alla s’habiller chez le meilleur tailleur du pays et loger dans le plus bel hôtel de la ville. Après quelques jours de cette vie de luxe et de rêve, une idée lui traversa l’esprit et, avec sa pipe, il fit venir le petit homme noir…

Découpages bois et petites princesses

Écoute, dit François au petit homme, j’ai à me venger du roi qui m’a traité injustement par le passé. Vas chercher sa fille unique cette nuit pour qu’elle nettoie mes bottes.

Rien de plus facile, répondit le nain. Seulement il faut que la chose reste secrète, car le roi n’aime pas la plaisanterie. Mais cela te regarde, moi je ne fais qu’obéir.
Sur les coups de minuit, il amena la princesse, qui était plongée dans un état semblable au somnambulisme.
– Au travail, Mademoiselle, s’écria François, et servez-moi, comme jadis j’ai servi votre père. Prenez ce balai, et balayez le plancher.
La princesse, muette et les yeux presque entièrement fermés, fit ce qui lui était demandé.

Maintenant, voici des brosses et du cirage, reprit François ; nettoyez mes bottes et faites-les bien briller, je vous prie.
La fille du roi obéit de nouveau et prit son temps.

Puis, sur l’ordre de François, le petit homme la ramena chez son père.

Le lendemain matin elle raconta à son père ce qu’elle croyait n’avoir été qu’un simple rêve.
– Cependant, ajouta-t-elle, je suis toute fatiguée.

Le roi prit la chose au sérieux. Il savait bien que dans ce temps des fées il se passait des choses extraordinaires. Alors il dit à sa fille de remplir, le soir, les poches de son peignoir de pois et d’y faire un trou.
C’est ce qu’elle fit et, lorsque le petit homme vint la rechercher et la transporta à travers les airs à la chambre de François, les pois s’échappèrent et auraient pu indiquer le chemin qu’elle avait pris.

Mais le petit homme s’aperçut de la ruse et, lorsqu’il eut ramené la princesse chez elle, il alla semer des pois dans toutes les rues de la ville. C’est ce qu’on vint annoncer au roi et après avoir réfléchi, il dit à la princesse de garder, la prochaine fois, ses pantoufles en se couchant, et d’en laisser une sous un meuble, si on venait de nouveau l’enlever.
C’est ce qu’elle fit. Cette fois le petit homme ne s’aperçut de rien, et lorsque, le lendemain, les gens du roi vinrent visiter tous les appartements de la ville, ils découvrirent, dans la chambre de François, la mule de la princesse.
François fut jeté en prison. À travers les barreaux de sa cellule, il reconnut la sentinelle, un de ses anciens bons camarades du régiment. Il parvint à ouvrir la fenêtre et il appela son ami.
– Écoute, dit François, quand tu quitteras ton travail, il faudrait t’introduire dans la chambre que j’occupais à l’hôtel. Au fond de l’armoire, tu trouveras un sac plein d’or, il sera pour toi. Je ne te demande en retour que de m’apporter l’étui en cuivre que tu trouveras à côté du sac.
Son ami entendit la chose et sut s’y prendre habilement. Il vint apporter à François l’étui en cuivre où se trouvait la chandelle à la flamme bleue. Il garda le sac d’or comme c’était convenu.
Rassuré,François fut amené devant le tribunal, il se laissa condamner à mort sans protester. On le mena à l’échafaud sur la plus grande place de la ville. Une foule immense s’y trouvait rassemblée le roi et toute sa cour. Et puis, pendant le trajet, François demanda une dernière grâce au bourreau. Il voulut fumer une dernière pipe de tabac.

Cela lui fut accordé. Lorsque ayant allumé sa pipe à la lumière magique, il eut tiré quelques bouffées, le petit homme se présenta à nouveau à ses côtés.
– Rosse et fouette-moi tout ce monde-là, dit François, le roi, la cour, les juges et toutes les autorités. Ménage seulement la princesse ; je l’ai déjà assez fait souffrir. Au fond j’ai été brutal à son égard elle était innocente des torts de son père.
Le petit homme alors s’élança, et frappa avec une force surnaturelle toute l’assistance. Il mit tout le monde en fuite. Seul le roi meurtri de coups, ne pouvait se sauver. Il demanda grâce à François, qui la lui accorda sans condition.

Le roi se piqua d’honneur et donna à François la princesse en mariage. Celui-ci rangea sa pipe, remercia chaleureusement le petit homme et lui rendit sa liberté. Les noces furent prévues pour le dimanche avant Noël.

 

C’était la Lumière bleue

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