J’ai l’esprit léger comme une plume. Je suis contente d’être en congés.

Ma collègue m’a proposé de partir en nomades avec sa bande de copains, comme ils en ont pris l’habitude depuis quelques années. On y trouvera ensemble cette liberté qu’ont les forains de partir sur la route et de se poser là où ils le décident.
Ensemble… elle peut toujours repasser. Les uns avaient perdu leurs matériel et véhicules dans les feux de forêt la semaine d’avant. Et puis, les autres avaient attrapé froid les jours suivants à vouloir rester dormir en pleine nature à la belle étoile et finissant souvent sous la pluie.
Alors… on est donc parti toutes les deux, en mini convoi, à vélo, à la découverte de notre monde. Mes sacoches contenaient la tente et les accessoires, nos vêtements et la nourriture. Les siennes, plus petites, étaient remplies de cosmétiques et de médicaments, on en a toujours besoin.
Elle était devant et pédalait à vive allure. Je la suivais et admirais le paysage. Dans les montées je respirais plus fort l’air pur et odorant de la campagne. Je m’arrêtais pour faire quelques photos et garder un souvenir de notre périple. Elle avait chaussé les écouteurs de son mp3 sur ses deux oreilles et n’entendait rien d’autre que sa musique, je m’en rendis vite compte.
Elle m’avait recommandé de prendre un parapluie pliant, on ne sait jamais, il pourrait toujours nous servir d’ombrelle quand le soleil serait trop cuisant. En fait d’ombrelle, je l’ai plutôt utilisé, ce premier jour, en guise de bouclier pour faire décamper le chien de la ferme qui nous a coursé durant les quelques lacets qui nous menaient au col. Au fait, qui disait que les chiens ne font que japper quand… ? Oh qu’importe !
Elle m’a distancée. Je l’ai rattrapée plus loin, plus bas au bord de l’eau, où elle s’était arrêtée. Elle avait eu chaud, s’était douchée et m’attendait pour que l’on s’installe et pour manger surtout. Elle a simplement trouvé bizarre de me voir rafistoler une ou deux baleines dans la soirée, et pensait juste que je m’étais assurer de bon état du matériel avant notre départ…
Pour répondre aux Plumes chez Emilie avec les mots récoltés en cette fin de mois d’aout sur le thème de la caravane: chien, musique, pliant, découverte, camper, soleil, route, repasser, dormir, nature, nomade, liberté, feu, forain, froid.
Nous sommes plutôt Van semi aménagé. Et nous fesons de jolie petite escapade, j’aime, aussi, quand ont est que tout les 2. Sans les enfants ou les chicoufs
Je suis toujours admirative de voir ces baroudeurs lourdement chargés, grimper les cols pyrénéens avant de trouver le soleil aragonais. Et il y en a beaucoup de ces courageux !
Souvenir d’un camping en Corse, près de Propriano. Le matelas de Jean avait une fuite 😀 C’est en revenant de la plage au Sud de l’île que nous avons acheté des rustines à…Solenzara ! Je ne connaissais cette ville qu’en chanson : Tino Rossi, Enrico Macias 😀
Sur la plage de Solenzara
« Nous nous sommes rencontrés,
Un pecheur et sa guitare
Chantaient dans la nuit d’été »
bisous
😉 on a tous de bons souvenirs de camping, ou de vacances avec des potes à raconter, même si la situation du moment n’était pas forcément idéale 😉 et certains ont le don de les embellir à chaque fois qu’ils les racontent ❤ Merci MJo
Règle n 1 : Ne jamais partir avec un ou des collègue en vacances !!!!
Règle n 2 : Voir règle n1
Ce n’est que le début…
eh oui, il y a des côtés cachés 😉
Sportives les filles !!
Mon mari et moi avons campé une fois a 2 H de route de chez nous ! HEUREUSEMENT !
le matelas que nous avions acheté était trop grand pour la tente !
c’est un souvenir qu’on oubliera jamais car on a mangé a 23 h ce soir la , ce qu’il y avait dans la glacière lol
C’est peut-être pour ça que les vrais campeurs le font plusieurs jours et durant plusieurs années pour apprécier et pour en parler si bien 😉
J’adore !!!
😉 Merci
Bon jour Pat,
Mais les chiens sont toujours joyeux de voir tourner les roues des vélos … c’est assez étonnant d’ailleurs … 🙂
Bonne journée. 🙂
Max-Louis
Oui oui je vois ça avec notre factrice quelquefois, quand un voisin n’a pas correctement fermé son portail qui juste assez ouvert laisse passer le chien et… Elle file et on n’a pas de courrier ce jour-là 😉
On pourrait presque se demander si finalement elles sont 2… A se tenir à distance autant l’une de l’autre.
😉 … et ça n’était que le premier jour de vacances !
ça semble mal parti, ce périple, on dirait que ce sont deux personnes très opposées 😉
C’est vrai qu’on peut être bons collègues sans pour autant devenir amis 😉
Pingback: Les Plumes Chez Emilie 21.10- Les textes | LES PETITS CAHIERS D'EMILIE
Chouette !
😉