Depuis l’enfance, comme dans le complexe de l’ornithorynque, ses pensées ont toujours été très compliquées.

Il n’a plus trop souvenir de leur première rencontre si ce n’est qu’elle avait quelque chose de tendre. Le rose de sa robe qu’elle portait ce jour-là et qui lui va toujours si bien, ou peut-être son parfum léger qu’elle porte encore aujourd’hui, ou simplement sa voix. Elle n’élève jamais le ton tellement elle est sûre d’elle et rit discrètement quand elle vient de dire une blague.
Ils sont très vite devenus plus qu’amis. Ça ne serait pas différent aujourd’hui. Ils n’étaient pas issus du même milieu, mais ont aimé tout de suite rester serrés l’un contre l’autre. Leurs liens se sont resserrés sans aucune barrière ni aucune distance entre eux, car elle a toujours eu une très grande maîtrise de tout et elle lui propose le mariage. Il ne peut que sourire à ce moment-là alors que son cœur bat à tout rompre. Il sent qu’avec elle, il va savoir se maîtriser et aplanir ses frontières intérieures.
Dans leur vie désormais commune, son esprit ne va plus du tout rester cloisonné dans son espace étriqué actuel. De ce fait, la meilleure de ses idées illumine à l’instant son visage, aussi soudaine qu’une étoile filante, mais bientôt unique, envahissante et persistante. C’est comme ça qu’il est donc parti à la recherche du chevalier servant idéal pour sa compagne. Sans problème il le trouve.
Dès lors il la voit chaque jour bien accompagnée. Il est sûr qu’elle n’a même jamais été effleurée par l’idée de divorcer. Dès le début il la prévient qu’il ne pourra pas avoir d’enfant avec elle et le lui dit. Pourtant une fois, elle lui en a pondu un, dans un jour d’oubli avec l’autre sans doute. Il prend alors conscience que partager la vie d’une femme a mine de rien des conséquences. Les années passent, les jours sont longs et nombreux.
Il se souvient à présent que ce jour-là il y avait un bruit. Un clapotis énorme de canalisations, ou étaient-ils près d’une rivière ? C’est confus dans sa tête, le lieu imprécis, mais ce bruit lui revient à nouveau dans les oreilles…
C’est ma participation aux Plumes 21-06 chez Emilie avec les mots récoltés, en alternant #lecturedumoment #ouvragetextile #boireuncafe et #confituremaison, parfois les mots du livre prenaient le dessus, puis les odeurs sucrées et les mots à placer alors que je venais de me piquer un doigt avec mon aiguille que j’avais prise pour mon stylo et qu’il fallait tourner la cuillère… dans ma tasse, dans le chaudron… je ne sais plus 😉
Le complexe de l’ornithorynque ? Oui, bien joué !
😉
Je ne sais pas si c’est compliqué…je crois que j’ai tout compris…:-)
Et puis j’ai découvert « Le complexe de l’ornithorynque » que je ne connaissais pas !
Merci !
Merci à toi, ma Licorne 😉 pour tes mots et ton deux en un avec ce joli tableau
Dis donc ! Là où les ateliers te mènent… Ton texte souffle un vent de modernité !!
Bravo .
Merci de tes mots Emilie 😉 et de tes Plumes
Très joli texte !
Bises et bon week-end.
Merci Lydia 😉 j’espère que ton oral s’est bien passé et que tu as pu trouver les bons mots
Merci ! J’attends les résultats !
Tu confonds aiguille et stylo…je crois que les clapotis sont encore un peu dans ta tête. Fais gaffe quand même. Si tu signales ces effets à ton toubib, tu risques gros ! 😀 Bises
ça y est je suis passée à la casserole 😉 Bises à toi aussi
L’amour et ses péripéties !
Et oui Anna 😉
Bon jour pat,
« … Il prend alors conscience que partager la vie d’une femme a mine de rien des conséquences… » c’est clair 🙂
Bonne journée à oi.
Max-Louis
Ah! un connaisseur 😉 Belle journée à toi aussi
Tu t en sors plus que bien Pat !!
Je ne connaissais pas ce complexe ! Me voilà moins bête dis donc !!!
J’ai pensé à toi qui écris presque au fur et à mesure de la récolte des mots 😉 j’ai pouffé de rire (pardon Ghis) mais je compatissais
un ornithorynque en robe rose 🙂
bien joué!
😉 et oui, je n’ai eu que des filles. Merci de tes mots
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