… et j’ai tricoté encore en top-down.

Du blanc cette fois-ci, pour une autre petite veste aussi. Est-ce la couverture de ma lecture du moment qui m’a inspirée ? Ou juste la douceur du fil sur mes doigts quand je les ai plongés dans mon sac ?

Tricoter c’est se bouger les doigts et apprécier la douceur. J’ai commencé cette petite veste par l’encolure. En top-down comme sur les explications que vous trouverez ici et qui vont si bien.
Tricoter c’est se bouger les méninges et compter un peu. Le fil n’était pas si fin que les fils utilisés précédemment. Et oui, c’est comme ça parfois. Dans la même marque et même catégorie pourtant et suivant le coloris, le câble n’est pas toujours de même grosseur. Ça ne méritait pas des aiguilles plus grosses car le tricotage n’aurait pas été joli. L’échantillon n’était pas identique aux autres, mais diminuer le nombre des mailles et des rangs en vaut-il la peine?
Tricoter c’est se bouger pour être inventif. Modifier les explications et ajouter une fantaisie. Et j’ai répété le point ajouré sur le bord des manches de cette petite veste blanche. Et je pense à cette Louise du premier chapitre retrouvée dénudée en pleine rue… alors je reprends ma lecture…

Tricoter c’est se bouger et avancer l’ouvrage. Seulement je rêve en pensant à cette petite personne qui portera ce vêtement très bientôt. Le vent s’est levé et ne cesse de souffler et refroidir l’atmosphère. Er mes aiguilles s’agitent sous mes doigts et accélèrent l’avancée de l’ouvrage. Et pourquoi donc Gaston a-t-il été enfermé dans cette atmosphère enfumée du blockhaus de ce deuxième chapitre… et j’ai ré-ouvert mon livre…

Tricoter c’est se bouger et terminer l’ouvrage sans presque s’en rendre compte. Finir la veste en répétant plus longuement le point ajouré comme sur les manches et vivre au rythme des chapitres d’un livre qui s’égrènent alors que le vent souffle toujours.
