S’asseoir sur une margelle et profiter du soleil. Étendre ses plumes et apprécier la chaleur. Fermer les yeux trop éblouis par la lumière.
Oui, mais… On dirait bien que les impératifs du monde contemporain coupent court au plaisir de bien vivre.
Quel est ce désir décadent de l’immédiateté qui dévore la planète de nos jours ?
On communique plus. Mais avec qui, grand dieu ? On consomme plus. Oui, et plutôt, à tort et à travers. Le délai n’existe plus, on est pressé. Pressés de tous côtés. La prolifération de mails augmente le poids des boites… virtuelles certes, mais c’est un outil indispensable aujourd’hui. On stresse. Les autres n’y voient rien puisque c’est virtuel.
Comment rester serein, quand il faut faire du tri, ne pas répondre au hasard, cueillir la bonne info sans gober le poisson ? Ne pas se noyer, supporter cette masse et garder les épaules droites. Les esprits sombrent, seule reste la couleur de la matière… grise.
Comment voir la vie en rose, quand on sait que ce sera pareil le lendemain ? Il y a de quoi perdre son latin.
Dis, pourquoi ne pas s’asseoir sur une margelle et profiter du soleil ? Je ferme les yeux… entourée soudain par des lucioles en formes de triangles, reflets des écrans au soleil que les gens tiennent dans leurs mains en marchant.
C’est Emilie, dans ses cahiers, qui suggère d’étendre ses plumes et apprécier la chaleur, avec quelques mots imposés et beaucoup de liberté.
« Étendre ses plumes et apprécier la chaleur », très joli!
😉 j’ai toujours pensé que c’est ce qu’appréciaient les oiseaux en volant si haut, les ailes bien ouvertes
Très mignon, ton passage sur la margelle du temps. Trouver un juste milieu entre le défaitisme paralysant et l’optimisme inconscient…Et profiter de l’instant en sachant que tout va disparaître, de toutes façons, tôt ou tard…
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Les habitudes changent, la nouveauté fait évoluer les modes, chamboule les codes, on grogne, on grince et on s’adapte 😉 C’est bien la vie et j’aime ta petite ribambelle d’étoiles •.¸¸.•*`*•.¸¸☆ Merci
Superbe texte !
Non, j’ai simplement dit ce que je ressentais, et tes mots me sont doux 😉
Allez viens!
On sera si bien!
❤
Je suis allée… quelques jours là où sont mes origines, et j’étais bien ❤ Merci
jamais deux sans trois ! lol je croyais que le premier com n’était pas passé et zou…il y a deux versions à peu près semblables puisque je ne me souvenais plus de ce que j’avais écrit ! Tu crois que « les autres » vont en mettre autant ? 😀 Bisous
Non ma belle, mais c’est bien d’insister 😉 je m’étais absentée quelques jours et j’avais plein de gentils mots à découvrir. Bises MJo
tellement vrai, Patchcath! du vécu! (le mien en tout cas ;-))
Si on s’en rend compte c’est beaucoup 😉 Sourire à toi
C’est vrai ce que tu écrit ! « » on ne communique plus « » »
Je me souviens d’un temps où l’on papotait devant la boite à lettre en relevant le courrier !
A présent à peine un bonjour !!!!!!!!!
Le courrier papier n’est pas très volumineux tandis que les mails foisonnent, on connait tout juste nos voisins, alors qu’on a des tas d’amis virtuels, c’est ça le monde d’aujourd’hui 😉
Oui, pourquoi ne pas s’asseoir sur la margelle, aujourd’hui et les jours qui viennent pour laisser le soleil caresser nos ailes ?
C’est sûrement ce que font les oiseaux qui piaillent, mais j’ai fermé les yeux et je vais faire une petite sieste… 😉
Pingback: LES TEXTES DES PLUMES D’ASPHODELE 6-2019 | LES PETITS CAHIERS D'EMILIE
J’aime cette idée d’étendre ses plumes…cela m’arrive de me poser, de regarder les fleurs de mon jardin, de sentir, d’écouter… et de sourire!
Plaisir simple, il fait bon apprécier la douceur de la vie 😉 prendre son temps et faire comme s’il pouvait s’arrêter
Je vais m’asseoir (avec prudence) sur la margelle de ce puits. Mais plus tard. J’attends que le soleil réchauffe les pierres. Et toi tu publies ce matin ? Quel jour est-on ? Vendredi toute la journée, répond mon mari. Tiens ? Je pense trop fort ou quoi ?
Tu vas recevoir un coup de baguette sur les doigts. Elle est sévère, la maîtresse ?
Je reste encore un peu dans mon lit, loin de tous les tracas que tu as évoqués. Bisous.
Bises
Je vais faire comme toi. Fermer les yeux et m’assoir (avec prudence) sur la margelle de ce puits. Mais dans un moment. Quand le soleil aura réchauffé les pierres. Il est si tôt. Et toi tu publies aujourd’hui ? Ce n’est pas demain qu’il fallait le faire ? Tu vas recevoir un coup de baguette sur les doigts.
Pourquoi ? La baguette est-elle dans tes doigts ? Non! Ouf! 😉 Fais attention à toi quand tu seras sur ta margelle, à ce que je ne sois pas tout près 😉 Tes mots me font bien rire