Des mots une histoire ont repris, toi tu dors la nuit moi j’ai de l’insomnie.
Tout est noir dehors et c’est encore l’hiver, je regarde le pré vert et je vois les juniors.
En sortant de l’école ils nous ont raconté ce grand chemin de fer qui les a emmenés tout autour de la terre dans un wagon doré. Tout autour de la terre ils ont pu admirer la mer qui se promenait avec ses crustacés, le grand poulpe argenté et ses saumons fumés.
Ils s’en furent dans le soir un très beau soir d’automne, hélas quand ils arrivent c’est déjà le printemps. Les feuilles qui étaient mortes sont toutes ressuscitées, les lilas, les rosiers, le muguet et les lys, tous sont parfumés.
Et ceux qui fabriquaient écoutaient la musique, dormaient leur content et mangeaient à leur faim, en dégustant en plus du fromage bien fait, un strict superflu.
Mais voilà le soleil, le soleil qui leur dit « prenez de la peine, la peine de vous asseoir, prenez un verre de bière si le cœur vous en dit ». Un peu désappointés sans être désolés, submergés d’émotion, ils tendent leur verre bien sûr et avalent la boisson, ils en reprennent et reprennent des couleurs, les couleurs de la vie. Alors toutes les bêtes, les arbres et les plantes, tous les enfants du monde se mettent à chanter, à chanter à tue-tête la vraie chanson vivante la chanson de l’été. Je les ai regardés et trinqué avec eux, et là-haut la lune m’a souri quand j’ai levé les yeux.
Pour répondre à Des mots une histoire chez Olivia Bellington, avec les mots proposés de la semaine… et une envie de Prévert en pensant à mes petits.
On dirait une mélodie qui nous entraine doucement vers l’été!
Merci
L’été arrivera, on le sait, c’est une ronde sans fin 😉 Merci de ce coup d’oeil
Pourquoi hélas, si c’était le printemps qui les attendait, dans leur course folle autour de la terre. Tu as beaucoup d’inspiration Patch Cath, et c’est très beau.
On ne sait pas pourquoi, en lisant un mot, l’esprit s’évade et retrouve des bribes de poésie cachées dans un coin de mémoire 😉 que le vent pousse, et que ce train tire et promène et que mes doigts sur le clavier étalent
Il sent bon la belle saison et l’optimisme ce texte 😊
J’étais sur ma petite planète ! Je m’y réfugie souvent, il y fait bon 😉
superbe. J’aurais bien aimé être invitée à monter dans ce wagon doré.
On reste enfant longtemps… ouvre les yeux et vois, écoute… et tu l’entendras arriver 😉
Je voudrais quelquefois chasser de ma tête cet enfant qui s’obstine à refuser mon âge, mes douleurs et mes trous de mémoire. Impossible !!! 😂
Ne chasse rien, c’est doux, c’est tendre et ça fait du bien 😉
Merci André 😉 C’est si joliment dit par cette voix que l’on a gardé en mémoire
Les mots chez toi aussi sont bien placés sans qu’on y voit une contrainte
L’idée pour mon texte est venue du poulpe ! lol
Le poulpe ! 😉 c’est un animal bien complexe et bizarre, non ?
Un texte poétique et doux – vivement la chanson de l’été !
L’été viendra… et après ce sera à nouveau l’automne ! Alors je profite du présent, je viens juste de voir les premières cigognes revenir sur nos grands arbres 😉
Pingback: Le manque de toi – Olivia Billington
le bonheur vert est dans le pré !
jolie musique des mots, entrainante et souriante (ce qui ne fait jamais de mal le matin !)
Mais mon pré n’est pas vert uniquement, il y a de grosses taches violettes et jaunes de violettes et primevères, et c’est très joli et tendre, cette saison qui s’annonce 😉