Naître et ne plus être l’ivre
Bilboquet dont le corps taillé dans un bois dur
Manque encore d’élasticité.
Libre de ne plus être l’hêtre,
Éclats de rire et détente, sauter et jouer,
S’imprégner de sueur dans une main trop serrée,
Pour enfin, plus ou moins, s’apaiser
Au son d’une guitare un jour ensoleillé.
Et juste après, dans une malle, lézarder
Et regarder
L’être et la plume écrire un livre.
Pour répondre aux Cahiers d’Emilie et Plumes d’Asphodèle sur un thème choisi et des mots proposés (le titre m’est venu d’un article que j’ai vu sur le Net).
ah oui! superbe!
(et moi qui ne savais qu’en faire, de ce bilboquet ;-))
En principe quand on joue au bilboquet, on pose son livre… et voilà l’idée est venue 😉 Merci de tes mots et bon dimanche Adrienne
Hêtre ou ne pas hêtre… telle est la question…
Quelle concision !
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Les mots sont venus comme ça autour de bilboquet 😉 c’est vrai que celui-ci était tombé comme un gros splach dans la soupe, sûrement dans un dernier sursaut de détente•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quelle riche idée que d’avoir focalisé son texte sur le bilboquet ! C’est vraiment bien trouvé et superbement écrit.
C’était le bon jour sans doute, je me suis détendue et s’est venu 😉 les plumes nous donnent des ailes
Patch
Il est magnifique ton poème!
Le bilboquet ne t’a pas arrêté dans tes mots fluides et tendres!
Bravo!
Bises
Je me suis un carrément focalisée dessus, tu peux le dire 😉 à refaire aujourd’hui ce texte n’aurait sûrement pas la même allure. Merci Emilie
Attention que la malle ne se referme pas..
Court et concis j aime bien….
En effet, je ne sais pas pourquoi, je n’arrive pas souvent à broder indéfiniment autour des mots plumes, ils restent groupés… comme dans un oreiller 😉
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Bon jour,
La racine du livre est l’appel de l’être en son encre sève …
Max-Louis
…et on boit les mots, les phrases et au fil des pages et des feuilles on rêve 😉 Merci Max-Louis