– On a des pieds pour aller danser, et puis des hanches à balancer, et des épaules à remuer…
– Monsieur, tous mes procès allaient être finis, il ne m’en restent plus que quatre ou cinq petits: l’un contre mon mari, l’autre contre mon père et contre mes enfants; ah Monsieur la misère.
– On a des pieds pour aller danser, et puis des hanches à balancer, et des épaules à remuer…
– Je ne sais quel biais ils ont imaginé, ni tout ce qu’il ont fait, mais on leur a donné un arrêt par lequel, moi vêtue et nourrie, on me défend, Monsieur, de plaider de ma vie.
– Certes, tu vas pas rester dans le canapé à regarder les gugus à la télé, te dire que la vie c’est moche, que t’as plus rien dans tes poches
– Le trait est noir, j’en suis surprise…
– Tu vas pas rester dans le canapé à regarder les gugus à la télé, te dire de voter pour eux, qu’il y a que ça qui rend heureux
– Monsieur, j’en suis au désespoir…
– « T’as le bridon » dirait le hanneton, « t’as le cafard » dirait le canard, on a des pieds pour aller danser et puis des hanches à balancer et des épaules à remuer. Tu vas pas rester dans le canapé à regarder les gugus à la télé, te dire qu’faut faire gaffe à tout y a du mauvais temps partout…
Chanson (de P Sébastien) et scènette (de J Racine) mêlées pour cette broderie sur le devant d’un sac pour Bébé.
Bonjour, je découvre ton blog, j’aime beaucoup l’ambiance, la poésie qui s’en dégage!
Merci de ton commentaire et passage dans mon univers!
Beau patchwork tout ça !! lol !