« … Le temps passa, l’hiver aussi. Et arriva le printemps. La pluie tomba, les marais reverdirent. Et les grues furent de retour.
À la fin du printemps, l’or avait disparu. Osama et Yukiko eurent faim une nouvelle fois. Et Osama dit : « Yukiko, tu devais tisser une autre voile magique. »
« Oh, mon homme, je ne pourrai pas », répondit-elle. « Ça m’épuise, de tisser des voiles pareilles. Ça me fait peur. »
« Mais, femme, je t’en prie ! Une de plus ! Je ne t’en demanderai pas d’autre ! » insista Osamu.
Yukiko l’aimait.
« Ne regarde pas », dit-elle. Et elle disparut derrière le paravent.
Une journée entière s’écoula.
« Yukiko ! » appela Osamu. « Veux-tu de l’eau ? Ou du riz ? » Pour seule réponse, il entendit le balancement du métier à tisser.
À la fin du deuxième jour, Yukiko réapparut, épuisée, tenant une seconde voile. Plus belle que la première, elle aussi haussait comme le vent. Ne pensant qu’à l’or, Osamu courut au village vendre la voile. Tout le monde louait son talent, car il n’avait dit à personne que c’était Yukiko qui avait tissé ces voiles. Il reçut assez d’or pour vivre six longs mois… (à suivre) »
La suite du conte de Odds Bodkin et Gennadij Spirin et des nouveaux petits chaussons pour le challenge de #3xNoël organisé par Chicky Poo, Petit Spéculoos et Samarian.
Merci, ce rendez-vous matinal est bien agréable avec tes belles lignes, j’aime et comme toutes j’attends la suite, bise et bonne soirée, Ghislaine
Bonjour et bonsoir Ghis, merci d’être toujours ici
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Une fin heureuse alors…
Des mignons petits chaussons pour ce lundi photo !
Je suis plutôt « petits pieds » cette année! Les tiens sont beaux en vert et très chics
Oh j’attends la suite, j’ai un peu peur que cela finisse comme barbe bleue !
ça ressemblerait plus à la poule aux œufs, plus poétique.