Ça je sais vraiment bien le faire. C’est un peu prétentieux de prononcer cette phrase. Hein. Non. Ah bon. Pour cette fois-ci seulement. Je ne m’exprime pas de cette façon d’habitude. Alors je vais parler tricot. Quoi encore. Ça ne change pas. J’y peux rien moi. J’aime toucher les fils à tricoter. J’ai même vu qu’on filait le journal pour faire des tapis. Oui oui. Où ça. Ben là. On coupe les teeshirts en fine bandes aussi pour en faire des sacs et des habits aussi. Ça j’essaierai bientôt. Pourquoi. Parce que j’ai des teeshirts à recycler et que ça me tente bien. Oui j’aime les pelotes. J’ai donné ces temps-ci. C’est un pur bonheur. Je l’avoue. Il faisait bon. Je profitais du beau temps. Des petits morceaux seulement. Des bouts de laine pour de petites pièces. Mes idées s’évadaient vers des futurs. J’y pense à mes petits bonheurs. Tout le temps. Je crois bien. Mes aiguilles vont au rythme de la musique que j’entends. Je ne m’en rends pas compte tout de suite. Je swingue, je rocque, et soudain, j’ai mal aux bras, je suis épuisée et je ris. Oups. Non, ça va. Il était temps. Juste assez de rangs. Et voilà c’est fini.
Pour répondre encore une fois aux 53 billets en 2015 chez Agoaye , faites comme moi, pelotez, défilez et riez en toute liberté.