… des mots, et une histoire… continue…
…Captivée par cette image, je fis deux ou trois pas dans l’herbe mouillée. Je n’entendais que le son des feuilles animées par le vent J’aurais pu capturer des tas d’escargots réfugiés sur les grandes feuilles d’iris et les mettre à jeûner dans une cage. Les cerises étaient loin d’être rouges et pas plus grosses que leur noyau. De gros nuages chargés d’orage approchaient encore. Un nœud à l’intérieur de ma poitrine grossissait et m’étouffait. J’avais des idées noires et mon âme devenait grise. Sans l’ombre d’un doute, j’étais en état de faiblesse. C’était une alarme, et je sentais un danger arriver. Pas besoin de longs discours sur la métaphysique, ni d’interminables visites auprès de grands professeurs. Je n’allais pas demander d’autorisation au Grand Collège. J’avais besoin d’évasion.
Oui mesdames et messieurs, je suis partie.
Mais non, je n’ai pas quitté le monde des hommes. J’ai simplement abandonné mon ordinateur et mes aiguilles.
Et je reviens aujourd’hui en longeant des champs de coquelicots et de blé encore vert…
J’ai quitté la grande bleue, reposée, le cœur léger et l’âme en paix, et je me réjouis de lire vos prochains articles et commentaires…
Edit : c’est ma participation à « Des mots, une histoire pour la 101ème édition sur le blog d’Olivia Billington . Les mots imposés sont ceux mis en gras.