5ème épisode du jeu initié par Mère Castor.
Sans osciller, se soumettre à cet ordre du mois de mai, l’inéluctable.
Se laisser bercer par ce mot, et le vivre comme une poésie.
J’aurais voulu parler d’un navire quittant le Nord pour les Andes en passant par les îles Mascareignes.
Comme l’administrateur le demande, la représentation provoquée par cet arbitrage se constituera au bénéfice d’un grand nombre de noms de la page 88.
Continuer à sortir par bottes mes tissus aux couleurs de calcaire naturel ou de chaux, de farine ou de blé, de poussière de dolomie.
Trouver mes toiles aux couleurs de métaux, minerais, disthène.
Les séparer en 2 tas distractiles de différentes matières de toutes longueurs et largeurs.
Constituer de grandes bandes allongées de manière à utiliser l’un et l’autre.
Je les ai souvent accolées entre elles, deux à deux, les plus courtes contre les plus larges soudées du plus beau fil, pour pouvoir faire des essais d’assemblage sans avoir l’assurance d’un bel ensemble.
L’essentiel dans cette recherche consistait naturellement à rendre un coté vivant à cette épreuve, bon ou mauvais, sans s’écarter des proportions et des principes d’usage.
Savoir dissimuler la violence du bleu et aplanir en conséquence la variété contradictoire des couleurs maritimes, amincir ce bec d’oiseau comme pour polir la lame de l’épée comme un bouton de rose.
Pas de disputation dans le choix des cristaux, des clous, des doites,
Pas de charpentier, ni tonnelier et tisserand, point de hachette ni de masse pour le bois, seule la mère, assureur du mouvement des mots, me les arrache et saura être dispache.
A l’aide de dizaines d’aiguillées, de doitées utiles et au terme d’une existence vécue comme un siècle d’autrefois, quasi religieux, ne vivant qu’au rythme du balancier de la pendule pour … cette représentation urbaine, ce quartier de ville!
Sans plus me contenir ni dissimuler ma joie, ce qui devait arriver… est là …Je pus respirer à pleins poumons.
Le dessus de la courte pointe de Maurice avait pris corps, un petit nouveau… juste né …
et les autres du “grand chantier”sont ici et là ou là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là et tralala lalère