Nouvel épisode du jeu initié par Mère Castor. Pour ce 4ème épisode, s’inspirer des mots de la page 201, a-t-elle écrit, se dire que c’est le mois vert, et penser à un indice utile … le chemin
Décider de participer à ce jeu… sans inscription… c’était avant…le grand chantier, qu’elle disait, c’est bien vrai!
Il est Midi à Paris ! Ces gaillards à la peau fumée, sans morion ni molette, reviennent de la forge.
Munie de mon ballot, j’ai continué à assembler les pièces différentes de ma composition.
J’avais établi la charpente de cet ouvrage. J’ai fixé chaque petite partie de ce bâtiment pour ressembler au mastaba.
Sans teindre, ni tatouer les tissus, le travail consiste à trouver les teintes jaunes, dorées, fauves, daim et naturel , pour les attacher ordinairement à plat, les accrocher en vertical pour constituer l’ouvrage.
Prendre le contrôle de tous ces nombres et ces lettres, les mettre devant soi, s’en remplir la tête sans jamais s’amollir, pétrir ses idées, passer à l’étude. Belle leçon ! Abattre les marrons, se servir de ces matadors comme au jeu de l’hombre et former des noms. Certaines idées sont encore des larves voire des nymphes. Le texte prend corps pour donner un beau papillon.
Convertie, bien armée et de tout cœur, je me suis sentie forte : j’ai renversé la caisse remplie devant les têtes du chevreuil et de cerf debout dans leur cadre. Les pochoirs, l’outil de martelage et les initiales sont tombés sur la table pour dire son nom.
A cet endroit et sans erreur, je dois peindre le vert des arbres à l’arrière. Les marronniers sont en fleurs. Les oiseaux et les libellules parodient la danse des guerriers dans le ciel couleur du plomb. L’orage a éclaté, il y avait de la poudre dans l’air. Le canal d’irrigation va se remplir, on va actionner les vannes du pertuis. La grêle s’est abattue sur le chemin, c’est le massacre des feuilles et des fleurs, mais le beau temps va revenir…
oui, le beau temps, la bonne humeur, la meilleure forme et la santé… vont revenir!